Ayant relevé qu'une personne avait acquis le 15 juin 2004 une maison dans la banlieue de Nancy pour bénéficier de soins au CHU de cette ville et que, suite à un compromis de vente du 11 juin 2005, elle avait vendu cette maison trop éloignée du centre ville, par acte du 30 juillet 2005, pour habiter un logement plus central situé à Nancy, la cour d'appel de Paris en a déduit que lorsque le congé avait été délivré, le 15 juillet 2005, pour l'appartement donné à bail à Paris, elle n'avait pas l'intention de reprendre ce logement.
Dans un arrêt rendu le 6 décembre 2011, la Cour de cassation rejette le pourvoi, considérant que les juges du fond ont légalement justifié leur décision en annulant le congé.
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