Remise à Alain Vidalies du rapport de la Commission sur l'Avenir des Trains d'Equilibre du Territoire (Intercités).
Le gouvernement et le Secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche, avaient mis en place la Commission Trains d'Equilibre du Territoire (Intercités) baptisée "TET d'Avenir" chargée à la fois de proposer des solutions de court terme pour redresser la dérive financière des TET et de dessiner des perspectives de long terme pour proposer au public et aux territoires des solutions de mobilité de notre temps et des trains d'équilibre du territoire qui puissent être perçus demain comme une solution d'excellence entre les TGV et les TER.
Dans son rapport remis le 25 mai 2015, la Commission constate que l'offre TET, largement héritée de l'histoire, est très hétérogène et a été délaissée, ce qui s'est traduit par une dégradation de la qualité et de l'offre de service. Cette offre ne répond plus actuellement aux besoins de mobilité des voyageurs et des territoires et doit donc être profondément revue pour répondre aux besoins de mobilité.
Etudiant 22 lignes de jour, la Commission propose une complète remise à plat et la suppression dans certains cas de lignes trop déficitaires. Ainsi, pour cinq tronçons, la commission estime que la desserte TET ne se justifie plus : Toulouse-Cerbère, qui bénéficie d'offres alternatives en correspondance notamment depuis Toulouse et depuis Narbonne et Perpignan (TGV) ; Quimper-Nantes et Bordeaux-Toulouse, Marseille-Nice sur la ligne Bordeaux-Nice, Saint-Quentin-Cambrai ainsi que la desserte de Montluçon, dans l'Allier.
Certaines font "doublon" avec les TER, comme les lignes Clermont-Ferrand-Nîmes, dite Cévenol, ou la ligne Paris-Montargis-Cosne-Nevers.
Concernant les lignes de nuit, la Commission souhaite que le périmètre des lignes de nuit soit recentré sur les dessertes qui ont une véritable utilité sociale. Ainsi, elle suggère leur maintien là où il n'y a pas d'offre alternative suffisante, notamment en raison du caractère relativement enclavé : lignes Paris-Briançon, et Paris-Rodez / Toulouse-Latour-de-Carol. En revanche, le service de nuit ne se justifie selon elle ni sur les liaisons Paris-Hendaye et Nord-Est-Méditerranée, ni sur les dessertes Paris-Côte vermeille et (...)