Selon ce document, pour identifier une offre anormalement basse, un acheteur doit se fonder sur l’existence d’un faisceau d’indices :
- le décalage entre le prix et le niveau de prestations demandé. Il est précisé que "le caractère bas du prix doit être apprécié au vu de toutes les composantes de l’offre". Ainsi, si le prix doit refléter toutes les exigences du cahier des charges, un prix faible ne peut être considéré, à lui seul, comme une preuve de l’insuffisance technique ou financière de l’offre présentée par une entreprise ;
- l’écart entre le prix proposé par un candidat et ceux de ses concurrents, même si cette différence peut résulter éventuellement du fait que "son auteur est le seul à ne pas avoir participé à une entente destinée à majorer les prix" ;
- la différence importante entre le prix proposé par un candidat et l’estimation de l’administration ;
- la traduction des obligations qui s’imposent au candidat, en matière sociale, dans son prix : le prix proposé doit assurer la viabilité de l’offre.
Références
- “Une nouvelle fiche thématique que vous attendez depuis longtemps : l’offre anormalement basse !” - Direction des affaires juridiques, marchés publics, 22 juillet 2011 - Cliquer iciSources
Localtis, 25 juillet 2011, "Trop belle pour être honnête : l'offre anormalement basse" - Cliquer iciCitia, la brève du 28 juillet 2011, "Tout savoir sur les offres anormalement basses " - Cliquer ici