Mme X., après avoir bénéficié d'un plan conventionnel de désendettement auquel son époux était partie, a saisi de nouveau, à la mort de ce dernier, la commission de surendettement des particuliers, qui a transmis le dossier à un juge de l'exécution pour qu'il ouvre une procédure de rétablissement personnel.
Dans un arrêt du 19 janvier 2010, le tribunal d'instance de Cannes a déclaré Mme X. déchue du bénéfice de la loi visant au traitement des situations de surendettement.
Le juge de l'exécution a relevé que Mme X. avait commencé à disposer au détriment des créanciers d'une partie du capital décès qu'elle avait perçu au décès de son époux.
En outre, elle avait vendu son véhicule, sans accord des créanciers, de la commission ou du juge, acte de nature à aboutir à une perte de substance dans le patrimoine de son auteur.
La Cour de cassation rejette le pourvoi de Mme X., le 12 avril 2012, estimant que le juge de l'exécution, qui avait le pouvoir de relever d'office la déchéance de la procédure de traitement de sa situation de surendettement, a pu statuer comme il l'a fait.
© LegalNews 2017 - Stéphanie BaertAbonné(e) à Legalnews ? Accédez directement à tous les compléments