Aurélie Lemettre, avocate expérimentée en droit social, a rejoint Ogletree Deakins à Paris en qualité de Counsel. Dans cette interview, elle exprime la vision et l’ambition qu’elle partage avec le cabinet.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Ogletree ?
Après avoir exercé près de 10 ans dans des cabinets d’affaires parisiens de premier plan, dont 7 au sein du cabinet August Debouzy, j’ai ressenti le besoin d’un nouveau challenge et l’envie de rejoindre un cabinet affichant tout à la fois une approche française très classique d’intervention sur des dossiers phares dans ma matière, le droit social, et des méthodes de travail inspirées du monde anglo-saxon (rigueur et proactivité).
Ogletree Deakins m’est alors très rapidement apparu comme une évidence.
Tout d’abord, car Ogletree Deakins est un cabinet d’excellence dédié au droit social. Une excellence bien évidemment due à la technicité et la créativité de chacun des avocats exerçant au sein du cabinet mais surtout à la culture et au goût du travail en équipe. Ici, la réflexion collective et le travail collaboratif sont de mise. Il est courant que plusieurs associés travaillent sur des dossiers compte-tenu des enjeux et les égos ne sont jamais un sujet. Chacun est au service des autres, mais surtout des clients avant tout.
Cette approche, qui correspond parfaitement à ma conception de la profession d’avocat, permet aux clients de connaître l’ensemble des membres de l’équipe, de bénéficier de réponses pragmatiques et d’une forte réactivité.
Titulaire d’un doctorat en droit privé, j’apprécie fortement le fait qu’Ogletree Deakins cultive des liens ténus avec l’Université au service de ses clients. Dès 2022, le cabinet a ainsi institué le Club du Droit Social qui réunit régulièrement en présentiel des professionnels du droit social et des Ressources Humaines avec le concours d’éminents professeurs de droit, magistrats et avocats.
J’ai également été attirée par la démarche entrepreneuriale d’Ogletree Deakins et la volonté affichée des associés d’encourager les collaborateurs à participer à la gestion et au développement du cabinet, un des rares cabinets en social de la Place à connaître depuis sa création un taux de croissance annuel de l’ordre de 20%.
Par la suite, la rencontre avec l’équipe n’a fait que conforter mon choix de rejoindre Ogletree Deakins.
Quelle est la spécificité de votre pratique ?
Mon expertise en matière de réorganisation est in fine intrinsèquement liée à mon cursus universitaire. J’ai effectivement rédigé ma thèse sur « L’organisation des instances représentatives du personnel - Essai sur un cadre évolutif » sous la Direction du Professeur Bernard Teyssié, Professeur émérite à l’Université Paris II Panthéon - Assas.
C’est ainsi que j’ai naturellement développé une solide expertise en matière de gestion de projets de transformation et/ou de réorganisation. Je conseille les entreprises et groupes dans la définition de leur stratégie sociale ainsi que dans le choix du véhicule juridique à privilégier (licenciement collectif pour motif économique, plan de sauvegarde de l’emploi, accord portant rupture conventionnelle collective, accord GEPP). Je les assiste également tout au long de la mise en œuvre du projet notamment lors des procédures d’information-consultation, des négociations avec les syndicats ou encore dans le cadre des rapports avec l’administration (validation/ homologation de plans de sauvegarde de l’emploi, autorisation de licenciements/ transferts de salariés protégés, revitalisation des bassins d’emploi).
J’accompagne également les entreprises et groupes au quotidien dans toutes les phases de la relation de travail, y compris lors de la mobilité/du départ de dirigeants ou collaborateurs, mais aussi lors des consultations annuelles des instances représentatives du personnel, des négociations collectives, des élections professionnelles ou encore des mouvements sociaux.
Quelles sont vos ambitions pour le cabinet ?
En 7 ans, Ogletree a réussi à se hisser dans le top 3 des cabinets d'avocats en droit social, primés au Palmarès du Droit à Paris, en relations collectives du travail (2023) puis en relations individuelles du travail (2024).
Le cabinet vient d’être cité dans la Radiographie 2024 des cabinets d’avocats en France, publiée par la revue Juristes Associés, comme l’un des cabinets d’avocats de la Place à la plus forte croissance en 2023/2024 avec un chiffre d’affaires par contributeur de plus de 20%.
Portée par cette dynamique, l’équipe d’Ogletree Deakins croit régulièrement. Les associés du cabinet sont soudés et favorisent l’intégration de chacun. Avec mon arrivée, la « famille » Ogletree compte désormais 40 avocats et professionnels d’expérience, aux parcours riches et diversifiés, mais l’ambition ne s’arrête pas là.
Le cabinet a parfaitement conscience de l’enjeu d’attirer de jeunes talents. C’est d’ailleurs pour cela qu’Ogletree Deakins s’investit dans la formation des juristes et avocats de demain en étant parrain de nombreux masters 2, en dispensant régulièrement des enseignements et en accueillant tout au long de l’année des apprentis et stagiaires.
Fort de son ancrage territorial à Paris et outre Atlantique bien sûr mais aussi en régions (i.e. Paris, Nantes, Bordeaux et Lyon) et en Europe (i.e. Munich, Berlin et Londres), Ogletree Deakins a l’ambition bien marquée de développer sa présence de proximité pour satisfaire au mieux les clients.
En rejoignant Ogletree Deakins, je souhaite à l’évidence m’investir dans le projet commun porté par le cabinet et participer à sa dynamique entrepreneuriale en prenant part notamment au développement clients ainsi qu’à la formation des plus jeunes avocats de l’équipe.
Faire face aux enjeux générés par l’intelligence artificielle est également une priorité. Le cabinet a d’ailleurs d’ores et déjà constitué un Think tank en la matière.