Interview de Soazig Préteseille-Taillardat qui vient de rejoindre RMT en tant qu'associée.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre RMT ?
Le Cabinet est reconnu pour la qualité et la pertinence de ses interventions. Il reste à taille humaine, tout en étant full services, ce qui permet d’avoir des interactions avec d’autres départements. RMT est très ouvert à l’international, élément primordial pour moi car une partie importante de ma clientèle est étrangère. Il offre des services d’excellence à des taux de facturation raisonnables, ce qui me semble plus correspondre au marché actuel. Beaucoup d’associés sont de ma génération avec un fort esprit entrepreneurial. Le Cabinet est très dynamique tout en ayant une stratégie de développement raisonnée et maîtrisée, ainsi qu’en atteste d’ailleurs la stabilité du partnership.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Bac C, Hypokâgne ES, je n’étais pas forcément destinée au droit, mais c’est l’Allemagne qui m’attirait beaucoup qui m’y a amenée en partant à Cologne avec la Maîtrise franco-allemande de la Sorbonne. Puis après un DEA, je voulais avoir une expérience en Europe de l’Est, ma génération est marquée par la chute du mur, ainsi j’ai commencé ma carrière en Roumanie. A mon retour en France, j’ai intégré White&Case, que je connaissais car j’avais gagné la Bourse des Juristes d’Affaires, puis Clifford Chance et Freshfields. J’ai toujours évolué dans un milieu international, essentiellement dans des cabinets anglo-saxons.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Je n’ai pas vraiment de mentor. Mes débuts chez White&Case à l’époque quand c’était une « petite » structure, m’ont permis de travailler sur de beaux dossiers contentieux issus de la faillite d’une grande banque française et de m’investir fortement dans les dossiers.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Une de mes premières restructurations pour un groupe canadien. Le contexte était compliqué, il fallait expliquer les restructurations en France à des anglo-saxons, gérer les grèves, etc. Nous avions une complicité forte avec l’équipe projet. En général, j’aime les challenges, m’impliquer totalement dans les projets. Je conçois mon travail comme une coopération avec les clients pour défendre un objectif commun.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Conseil et contentieux dans la plupart des domaines du droit social avec une orientation plus marquée conseil. J’interviens beaucoup en droit collectif : pour la négociation d’accords collectifs et la gestion des relations avec les représentants du personnel. Mais également sur des projets de cession, transfert d’entreprise et en droit individuel. Ces dernières années, j’ai également géré plusieurs contentieux de « masse » dans le cadre d’actions groupées en contestation de plans sociaux, de transferts de contrats de travail (L. 1224-1 du Code du travail), co-emploi, etc.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Le leitmotiv reste toujours la réforme du Code du travail. Le sujet brûlant est la loi El Khomri dont il ne reste finalement pas grand-chose. Pour reprendre la formule de Shakespeare, c’est encore « Beaucoup de bruit pour rien ».
Qui conseillez-vous ?
Ma clientèle va du grand groupe à la PME dans beaucoup de secteurs d’activité : industries, banques, télécom, transport, etc. J’ai une clientèle étrangère, notamment allemande et plus récemment chinoise.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
• Apporter mon expertise en conseil et notamment en droit collectif.
• Développer ma clientèle internationale : RMT vient d’adhérer au réseau international ILN (International Lawyers Network) qui nous ouvre un champ d’action très vaste avec 91 cabinets partenaires implantés dans 67 pays.
• Créer des synergies avec mes associés et contribuer au développement du cabinet.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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