Ardavan Amir-Aslani a été interrogé par Le Monde Du Droit sur l'ouverture d'un bureau du cabinet Cohen Amir-Aslani à Téhéran.
Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un bureau à Téhéran ?
Le retour de l'Iran dans le système économique international est l'équivalent, par sa dimension, de l'intégration de l'ensemble des pays de l'Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin.
Ce pays a un très fort potentiel économique.
Au banc de la communauté internationale depuis quatre décennies, l’Iran manque cruellement de conseils aussi bien dans le domaine du droit que dans le domaine de la banque d'affaires.
C'est une belle opportunité pour le cabinet Cohen Amir-Aslani de se positionner sur ce marché.
Quelles sont les activités de ce bureau ?
Le bureau de Téhéran est composé de trois avocats sur place. Il accompagne les entreprises françaises dans le cadre de leur politique d'implantation en Iran, pour la création de filiales, l'accompagnement dans la négociation de contrats internationaux, des conseils sur le droit iranien ou encore pour des projets d'investissements étrangers.
Quels sont vos objectifs ?
L'objectif est d'être l'un des premiers cabinets à vocation internationale capable de répondre aux besoins de groupes internationaux qui souhaitent se développer en Iran.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
Suivre @adumourier