Le Monde du Droit a interrogé Sylvain Berges qui vient de rejoindre Paul Hastings en tant qu'associé.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Paul Hastings ?
Paul Hastings a des racines françaises (Moquet Borde et associés est devenu Paul Hastings Paris en 2004) et un déploiement international fort. Près de 1000 avocats, répartis au sein de 10 bureaux aux Etats-Unis, 5 en Asie et 5 en Europe, interviennent sur les marchés les plus dynamiques du droit des affaires.
Le cabinet a su allier une pratique des activités de conseil (notamment en M&A et en financement) et une vision contentieuse des opérations sur lesquelles il intervient. C’est cette approche qui m’intéresse.
Enfin et surtout, Paul Hastings ayant une pratique "Energie" reconnue aux Etats-Unis et en Italie, faire aussi bien en France me paraissait un challenge motivant.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Mon parcours étudiant m’a conduit à faire un double cursus Sciences-Po Paris / Université Panthéon-Assas. J’ai effectué mes années de stage au sein des équipes d’UGGC, Francis Lefebvre et Clifford Chance.
Le CAPA en poche, j’ai intégré le cabinet Gide Loyrette Nouel et son équipe droit public. Dix années plus tard c’est une firme américaine qui m’accueille.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Sans nulle doute le montage du projet "Exeltium".
Nous avons accompagné l’équipe dirigeante et ses 26 actionnaires-clients pendant dix années. Nous avons obtenu le feu vert de la Commission européenne, l’aide des pouvoirs publics et le support des principaux établissements financiers de la place.
Il s’agissait d’un montage innovant et unique en Europe. C’était l’occasion de travailler en bonne entente avec de nombreux confrères sur un dossier essentiel pour l’industrie française.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Publiciste de formation, j’interviens sur les questions relatives aux secteurs régulés. J’ai plus particulièrement exercé mes compétences dans le secteur de l’énergie (électricité et gaz naturel).
L’éventail des interventions est large puisqu’il va du regulatory au contentieux en passant par les opérations de financement de projets ou de M&A.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Le secteur de l’énergie est en perpétuelle mutation. A l’été, la loi de transition énergétique a ainsi défini de nouvelles règles notamment en matière de soutien aux énergies renouvelables. De nombreux décrets d’application sont attendus d’ici la fin d’année.
Du côté des transactions récentes, l’acquisition par EDF d’une partie des activités d’Areva, la vente par Total de Géosel, l’acquisition par Axpo de Volkswind GmbH sont autant d’opérations qui démontrent que ce secteur est en pleine effervescence.
Qui conseillez-vous ?
Traditionnellement trois types de clients : les industriels (utilities ou grands consommateurs), les établissements financiers et les personnes publiques.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Notre cabinet dispose des ressources nécessaires pour venir au soutien des grands énergéticiens quelles que soient les opérations qu’ils envisagent de mener.
Nous avons notamment de fortes compétences en regulatory, M&A et financement de projets. A nous d’être dynamiques et innovants afin de démontrer la pertinence de notre offre de services.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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