Il existe des dispositifs pour pallier les inégalités instaurées par la loi Grenelle en ce qui concerne les financements des ouvrages d'urbanisme et des réseaux.
Le député Olivier Dassault demande dans une question parlementaire le 14 août 2012, à la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, concernant la problématique de la prise en charge des travaux de renforcement électrique, s'il est prévu de modifier les dispositions de la loi Grenelle imposant le remplacement, l'adaptation des ouvrages existants ainsi que la création des canalisations et instaurant une répartition des couts différente selon que la commune est en zone urbaine ou rurale.
Dans une réponse du 2 juillet 2013, le ministère fait valoir que ces dispositifs sont incitatifs et visent à sensibiliser les collectivités et que malgré le fait que la loi instaure un mécanisme à deux vitesses, cette imperfection est corrigée. Deux dispositifs permettent néanmoins de corriger cette situation.
Il s'agit en premier lieu du dispositif d'aide à l'électrification rurale, qui peut permettre de financer les extensions et les renforcements de réseaux dans les mêmes conditions qu'en zone urbaine.
En second lieu, une convention, dite convention PCT ("part couverte par les tarifs") conclue entre ERDF et les autorités organisatrices maîtres d'ouvrages qui le souhaitent, permet de compenser l'absence de réfaction par le versement, par ERDF, d'une compensation (jusqu'à 40 % du coût du raccordement) en fonction de la participation demandée, par l'autorité organisatrice maître d'ouvrage, à la collectivité en charge de l'urbanisme.