La Cnil précise tout d'abord que les croisements de données personnelles ne sont autorisés, que lorsqu'ils sont "nécessaires" à l'accomplissement de tâches telles que l'établissement de certaines listes d'élèves, de statistiques anonymes relatives à l'état général des effectifs, d'édition périodique de bulletins de notes, d'interfaçage de certaines données avec les espaces numériques de travail existants, ou encore d'interfaçage technique avec les applications mises à disposition par le ministère de l'Education nationale et de transmission d'informations par les établissements scolaires, par exemple, pour des motifs de santé publique.
La Cnil précise que les informations traitées ne peuvent entrer dans le champ des données relatives aux infractions, condamnations ou mesures de sûreté, pas plus qu'elles ne doivent "faire apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales, les opinions politiques, philosophiques, religieuses, l'appartenance syndicale des personnes" ou être "relatives à la santé ou à la vie sexuelle".
Enfin, la Cnil rappelle que la durée de conservation peut varier selon la nature des données et donc de leur usage : l'année scolaire pour les données relatives à la scolarité des élèves et à leur situation financière, les années de présence, jusqu'à la date de départ de l'établissement, pour les données relatives à l'identité de l'élève, la durée du cycle d'enseignement secondaire de l'élève pour les données relatives aux diplômes obtenus, aux acquis figurant dans le livret personnel de compétences...
Quant aux destinataires des informations, ils sont soit généralistes comme les services administratifs et logistiques de l'établissement ou les conseillers d'éducation, soit des utilisateurs qualifiés sur un domaine limité, tels que les enseignants et l'équipe pédagogique "pour les seules informations relatives à la position de l'élève" ou encore le maire de la commune de résidence des élèves "aux fins de (...)
