Le Monde du Droit a interrogé Emmanuelle Talamon à l'occasion de sa nomination en tant qu'associée au sein du bureau français Brandi Partners.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Brandi Partners ?
Parce que cela a été une évidence. Lorsque j’ai rencontré Guillaume, Alexandra, Michel et Marc et qu’ils m’ont exposé le projet international de Brandi Partners, j’ai été enthousiasmé. J’ai senti que les rejoindre était l’aboutissement naturel de toutes ces années de travail dédiées en particulier à développer une clientèle composée essentiellement de sociétés espagnoles. Rejoindre Brandi Partners pour, notamment coordonner les dossiers transnationaux entre l’Espagne, la France et l’Amérique Latine hispanophone était l’opportunité de pouvoir accompagner mes clients dans de nouvelles zones géographiques.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Je suis titulaire d’un DEA de droit comparé des Etats européens à Paris I et d’un Master de droit communautaire à l’université autonome de Madrid où j’ai séjourné trois ans.
Après avoir débuté ma carrière au sein du cabinet Salans au sein du département contentieux/droit des Affaires (2001), j’ai rejoints le cabinet Pech de Laclause et Associés en qualité d’associée (2005), avant de créer mon propre cabinet en juin 2009.
J’ai rejoint Brandi Partners le 1er juin 2013 en qualité d’associée au sein du Pôle Contentieux et compte tenu de ma connaissance approfondie de l’Espagne, je coordonne les dossiers transnationaux entre l’Espagne, la France et l’Amérique Latine hispanophone.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Mon père, Jean Talamon, ancien avocat à la cour et amateur de rugby, qui a partagé sa vie entre ces deux passions. Je le voyais revenir d’audience et noircir des pages entières de conclusions le week-end puis repartir aussi vite au stade Charlety où il entrainait ses joueurs avec la même passion que devant la barre où j’allais le voir plaider régulièrement.
Mon maitre de stage et premier associé, Philippe Pech de Laclause qui m’a impressionné par sa rigueur et son exigence professionnelle ainsi que son sens aigu du client.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Un dossier de droit pénal des affaires avec 160 parties civiles, gagné devant la cour d’appel de Toulouse où j’ai eu le sentiment de contribuer à ce que l’honneur de notre client condamné en première instance de manière totalement infondée, soit rétabli, mais malheureusement trop tard, notre client étant décédé quelques mois avant le prononcé de la décision.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Je me définirai comme un avocat généraliste en droit des affaires avec une expérience spécifique en matière de contentieux pour des entreprises du secteur industriel (BTP, équipements, automobile, logistique). En outre, du fait de mon rôle de coordonnatrice pour des entreprises espagnoles qui ont des besoins juridiques très divers, je supervise des domaines aussi variés que le droit des sociétés et le droit social.
Qui conseillez-vous ?
Principalement des groupes de sociétés et des sociétés, majoritairement espagnoles implantées sur le territoire français ou qui entretiennent des relations commerciales avec des sociétés françaises. Comme la plupart des sociétés européennes, les sociétés espagnoles sont aujourd’hui tournées vers les marchés de croissance avec le territoire de l’Amérique du Sud en principale ligne de mire ….
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER
