Le Monde du Droit a interrogé Julien de Michele qui vient de rejoindre De Gaulle Fleurance & Associés en tant qu'associés.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre De Gaulle Fleurance & Associés ?
J’ai été séduit d’une part, par le projet du cabinet qui souhaitait faire du restructuring un axe de développement à part entière en se dotant d’une équipe forte, et d’autre part, par la complémentarité de nos expertises avec Anker, qui nous permet d’offrir aux clients une large palette de services, allant du distressed M&A jusqu’au contentieux de la faillite, en passant par les restructurations opérationnelles et/ou financières d’entreprises en situation de sous performance.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai commencé ma carrière au sein du cabinet Bredin Prat et en 2002, où j’ai passé 10 ans à me former au contentieux et aux procédures collectives. J’y ai participé à la création de l’équipe Restructuring, renouant ainsi avec une activité de conseil en matière de restructurations d’entreprises en difficulté.
Puis j’ai rejoint le cabinet Dewey & Leboeuf en qualité d’associé fin 2011, au sein duquel m’a été confiée la charge du département Contentieux ainsi que du département Restructurations & Entreprises en difficultés. Après avoir été pris dans le tourbillon de la faillite de ce cabinet à l’échelle mondiale quelques mois plus tard, j’ai rejoint le cabinet Latournerie Wolfrom Avocats en Septembre 2012, où m’a été confiée la charge de créer une pratique Restructurations & Entreprises en difficulté et de co-gérer le département contentieux du cabinet, que j’ai quitté le 31 mars 2016, pour rejoindre De Gaulle Fleurance & Associés.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Ma pratique couvre le conseil en matière de restructurations d’entreprises en difficulté mais également le contentieux d’affaires au sens large, avec une dominante procédure collectives.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Le fait que les dossiers actuels sont beaucoup plus difficiles à sortir car les négociations se durcissent, tant avec les créanciers financiers qu’avec les créanciers publics et sociaux. Cela implique d’avoir parfois recours à des solutions beaucoup plus pénalisantes pour l’entreprise et/ou ses actionnaires, comme des cessions massives d’actifs, voire la cession de l’entreprise ou sa prise de contrôle par les créanciers au moyen de conversions de créances en capital.
Qui conseillez-vous ?
Aussi bien des entreprises en situation de sous performance, que leurs dirigeants ou actionnaires, mais également des repreneurs, qu’il s’agisse de fonds d’investissement ou d’industriels, et des créanciers, financiers ou autres.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Renforcer l’expertise du cabinet en matière de restructurations d’entreprises et offrir aux clients du cabinet, comme aux miens, une palette complète de services, aussi bien en matière de Restructuring, que plus généralement dans les nombreux autres domaines d’expertise pour lesquels le cabinet jouit déjà d’une forte réputation.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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