Thierry Granturco qui vient d'être nommé associé au sein du cabinet De Gaulle Fleurance & Associés, répond aux questions du Monde du Droit.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre De Gaulle Fleurance ?
La société d’avocats De Gaulle Fleurance est celle dont l’organisation et l’approche full-services correspondent le mieux à la pratique qui est la mienne au Barreau depuis plus de 20 ans.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Je suis passé par de grands établissements de formation (ENA, Science Po Paris, lNHESJ) et suis titulaire de 2 doctorats (science politique et relations internationales). Je suis également expert juridique auprès de la Commission européenne et de l’ONU.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Ce sont plus des chefs d’entreprise que des Confrères. Travailler pour et avec des décideurs de haut niveau m’a en effet permis au fil des ans de modeler ma pratique du droit en conséquence.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
En droit du sport, j’ai conseillé la Commission européenne dans le fameux arrêt Bosman qui a mené à la réforme du système des transferts de joueurs de football dans le monde.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Je travaille dans le secteur du droit des nouvelles technologies et plus particulièrement sur tous les aspects liés à la sécurité des données, en ce compris la cryptologie. J’englobe parfois dans mon activité les aspects qui concernent la sûreté, à savoir les problématiques liées à la protection des biens et des personnes. Par ailleurs, j’ai développé une vraie expertise dans le domaine du droit du sport et plus particulièrement dans tout ce qui touche au football.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Pour le secteur de l’IT il s’agit des changements dans les politiques de sécurité, notamment liés au renseignement et à l’interception des communications et à l’impact qu’ils vont avoir sur les acteurs IT.
Dans le domaine du sport, l’Euro 2016 et la Coupe du monde féminine de football en 2019, organisés en France, devraient booster les activités dans le secteur.
Qui conseillez-vous ?
Dans le secteur des nouvelles technologies, je conseille aussi bien des autorités régulatrices nationales et internationales, que des entreprises. Dans le domaine du sport, je conseille les sportifs, les clubs et les fédérations nationales et internationales.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Le cabinet vient d’être nommé par le magazine « The Lawyer », Law Firm of the Year France 2015. Mon objectif est de partager les efforts de l’ensemble de l’équipe pour qu’il conserve son rang.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
