Le Monde du Droit a interrogé Gabriel Flandin, nouvel associé au sein de Wilkie Farr & Gallagher.
Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Il est difficile d’identifier précisément ce qui fait qu’à un moment donné on vous propose de devenir associé d’un cabinet. Le travail consacré à la réussite du cabinet est certainement un élément primordial mais il y a également des éléments conjoncturels qui entrent en ligne de compte. J’ai eu l’opportunité de travailler sur plusieurs dossiers structurants pour le cabinet en 2014 et cela a certainement joué un rôle d’accélérateur.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai commencé mes études en classe préparatoire puis école de commerce avant de les poursuivre assez naturellement à la faculté de droit. Le droit, en tant que sujet d’études, m’a passionné, à tel point qu’on m’a confié des cours alors que je n’avais pas entrepris de thèse.
Une fois diplômé, j’ai réalisé la plus longue partie de ma carrière chez Freshfields en fusion-acquisitions jusqu’à y devenir counsel. J’ai ensuite eu l’opportunité de rejoindre Willkie Farr & Gallagher où j’ai gagné en indépendance et commencé à développer mon portefeuille clients.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Indubitablement, Bertrand Pellet, ancien associé en fusion acquisitions qui nous a malheureusement quitté. D’un point de vue professionnel, Bertrand m’a beaucoup appris notamment en termes de disponibilités vis-à-vis des clients. D’un point de vue plus personnel, c’est également lui qui a eu le plus d’influence sur mon développement en tant qu’avocat.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Certainement, le closing d’un dossier de restructuration d’une société cotée en 2007 qui a couronné de succès de nombreux mois de travail, de jour comme de nuit dans une ambiance aussi professionnelle qu’amusante. Les éclats de rires qu’on entendait au milieu de la nuit dans les bureaux raisonnent encore dans ma tête !
Quels sont vos domaines de compétences ?
Mon cœur de métier est le domaine des fusions – acquisitions concernant aussi bien des sociétés cotées que des sociétés non cotées. J’ai également développé une expertise dans le domaine de la régulation financière et bancaire ainsi que dans les projets d’infrastructure.
Qui conseillez-vous ?
Je conseille aussi bien des industriels que des institutions publiques et des fonds d’investissements.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
