Grégoire Loiseau, Of Counsel chez Flichy Grangé Avocats, répond aux questions du Monde du Droit.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Flichy Grangé Avocats ?
La marque est belle dans le monde du droit du travail et la philosophie de ce cabinet de travailler le droit comme une matière vive, dans un esprit qui n’exclut pas l’innovation, est intellectuellement stimulante. Trois qualités m’ont attiré : compétence, intelligence et humanité.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Tout en ayant toujours exercé une activité pratique au sein ou pour des cabinets d’avocats, mon parcours universitaire est académique : doctorat à l’Université Paris 1 (1995), Maître de conférences dans cette même université (1996), agrégé des Facultés de droit en 1997 et successivement Professeur à l’Université de Valenciennes (1997-2000) puis à l’Université Versailles Saint-Quentin (2000-2003) avant de revenir à Paris 1 (depuis 2003). Dans cette université, j’ai assuré successivement les responsabilités de directeur de l’Institut des sciences sociales du travail, de directeur de l’UFR AES et droit social, de vice-président de l’Université chargé des études puis de directeur de l’Ecole de droit de la Sorbonne.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Des personnes comme Jacques Ghestin, avec qui je travaille toujours aujourd’hui, Gérard Couturier et Pierre Rodière à qui je dois de m’être investi dans le droit du travail.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Ce que j’écrirai demain sans savoir aujourd’hui sur quoi.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Civiliste de formation, j’ai conservé une activité d’enseignement et de recherche spécialement en droit des contrats et en droit des personnes. Travailliste d’adoption, depuis plus de dix ans, mon intérêt s’est porté sur le contrat de travail avant qu’il ne s’impose que le droit du travail est un tout dont la mécanique ne se conçoit que dans son ensemble. Ce décloisonnement est une ouverture pour éviter toute spécialisation qui est à mon sens sclérosante.
Qui allez-vous conseiller ?
Je travaille d’ores et déjà avec les associés du cabinet mais j’envisage nos relations davantage sous l’angle d’un échange que d’un conseil. Les clients sont les destinataires des conseils.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Grandir avec lui, dans un enrichissement réciproque. Mon objectif propre est de me faire plaisir à travailler avec des avocats avec lesquels partager et éprouver des analyses. Mon objectif pour le cabinet est que ce partage lui soit profitable. J’envisage ma contribution avant tout comme un profit collectif.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier