Une étude de la Commission européenne sur le football dénonce des indemnités de transfert excessives et un manque de règles du jeu équitables.
Dans une étude de janvier 2013, la Commission européenne sur sport dénonce des indemnités de transfert excessives et un manque de règles du jeu équitables dans le football.
Cette étude préconise que les règles de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et celles des associations nationales de football garantissent des contrôles plus stricts en ce qui concerne les transactions financières et l'instauration d'une "redevance équitable" sur les indemnités de transfert dépassant un certain montant qui devrait être fixé par les instances sportives dirigeantes et les clubs, afin d'encourager une meilleure redistribution des fonds entre les clubs riches et les clubs moins fortunés.
L'étude propose également de limiter le nombre de joueurs par club, de réexaminer la question de la "propriété économique des joueurs détenue par des tiers", pratique dans le cadre de laquelle un joueur est effectivement loué à un club par un agent, et de mettre un terme aux pratiques contractuelles qui gonflent les indemnités de transfert, telle que celle consistant pour un club à étendre la période protégée pendant laquelle des joueurs ne peuvent être transférés sans son consentement.
L'étude demande également la pleine application de la règle de fair play financier instituée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et de "mécanismes de solidarité" plus solides afin d'intensifier le développement des jeunes et la protection des mineurs.
Enfin, les auteurs de l'étude invitent les instances du sport à coopérer plus étroitement avec les autorités chargées de faire appliquer la législation de façon à lutter contre le blanchiment d'argent et la corruption.