Marie Sanchez : « L’idée de fonder mon cabinet vient d’abord d’une forte envie d’indépendance »

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Le Monde du Droit a interrogé Marie Sanchez, qui a récemment fondé le cabinet d'avocats NOOA Avocats.

Qu’est-ce qui vous a motivée à fonder votre propre cabinet d’avocats ?

J’ai toujours eu l’esprit entrepreneurial (et un peu le goût du challenge aussi je dois bien l’avouer). La question n’était donc pas de savoir si je créerais ma propre structure mais plutôt quand et comment. En 2017, j’ai entamé un Executive MBA à l’ESSEC-Mannheim, dont j’ai été diplômée il y a tout juste un an. Cette formation m’a donné les clés pour structurer mon projet sur le long terme.

L’idée de fonder mon cabinet vient d’abord d’une forte envie d’indépendance et en particulier celle d’avoir la possibilité de développer librement des secteurs parfois moins conventionnels, comme celui du cannabis.

C’est ensuite la volonté d’offrir à mes clients plus de flexibilité dans le cadre d’une offre sur-mesure capable de s’adapter à leurs besoins.

Ce sont enfin mes clients, dont beaucoup sont eux-mêmes des entrepreneurs, qui m’ont convaincue de me lancer et m’ont donné envie de partager cette aventure entrepreneuriale avec eux.

Quelle est la spécificité de votre cabinet ?

Le secteur des sciences de la vie, tout comme l’industrie du cannabis, sont très règlementés et offrir un accompagnement sur mesure de ses clients passe avant tout par une connaissance approfondie et la compréhension des enjeux juridiques mais aussi business qui leur sont propres.  Le choix de l’approche sectorielle s’est donc naturellement imposé lors de la structuration du cabinet.

Par ailleurs, ayant toujours exercé à l’étranger ou dans un cadre international, je souhaitais vraiment maintenir une offre de services pluridisciplinaire et internationale pour mes clients. Pour répondre à une demande croissante de ses clients, le cabinet fait appel à un réseau notamment de cabinets d’avocats et de partenaires de références (consultants, lobbyistes…) qu’il a développé en France comme à l’étranger, ce qui lui permet d’intervenir sur les dossiers pluri-disciplinaires, notamment dans le cadre de projets d’implantation en France de ses clients étrangers, mais aussi à l’international, en assurant la coordination de projets multinationaux.

Quels sont vos axes de développements ?

C’est tout d’abord construire et développer dans la durée des relations de partenariat et de confiance avec les clients du cabinet et être un véritable business partner de leur développement. 

C’est ensuite de conserver un esprit pionnier, afin d’identifier les nouvelles industries comme les nouveaux produits et services y afférents qui viendront à se développer dans les mois ou années à venir, afin de se positionner comme un cabinet de référence sur les questions règlementaires.

C’est enfin la volonté de grandir. Le cabinet n’exclut pas notamment des rapprochements avec d’autres spécialistes des secteurs représentés afin de développer une offre intégrée.

Propos recueillis par Raphaël Lichten


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