Virginie Coursière-Pluntz, Associée, PDGB : « Mon souhait était de rejoindre un cabinet d’affaires pluridisciplinaire à forte dimension internationale, pour y créer une équipe en droit de la concurrence et de l’Union européenne »

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Le Monde du Droit a interrogé Virginie Coursière-Pluntz qui a rejoint PDGB en tant qu’associée en droit de la concurrence et droit européen.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre PDGB ?

Mon souhait était de rejoindre un cabinet d’affaires pluridisciplinaire à forte dimension internationale, pour y créer une équipe en droit de la concurrence et de l’Union européenne.

PDGB, de son côté, est membre du réseau TerraLex qui rassemble des cabinets d’affaires de plus de 100 pays et voulait se positionner en concurrence.

Mais avant tout, j’ai décidé de rejoindre PDGB pour son ADN et son exceptionnel esprit d’équipe !

Un mot sur votre parcours ?

J’ai toujours eu une grande appétence pour l’international. Après une maîtrise en droit anglais à l’université d’Oxford, j’ai terminé mon cursus à Paris II par le DEA de Droit public de l’économie, puis le DESS de Droit européen des affaires.

Je suis entrée chez CMS Francis Lefèbvre en 2005. Je m’y suis énormément investie dans le réseau CMS, notamment au sein des groupes Competition et Consumer Products. En tant que counsel de l’équipe concurrence, j’étais plus particulièrement en charge du développement international. Aujourd’hui, ma clientèle est pour deux tiers internationale.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Sans conteste, mes clients ! Leur rendre le droit économique accessible et les aider à la prise de décision m’ont conduit à sortir de mon rôle d’expert pour devenir un partenaire au fait de leurs enjeux. Le conseil prend une autre dimension avec les clients étrangers, dont les attentes sont fortement influencées par la culture des affaires de leur pays.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J’en ai beaucoup ! Récemment, c’est d’avoir été conviée aux agapes de départ d’un client que j’avais accompagné pendant plusieurs années dans des contentieux d’abus de position dominante. C’était une belle reconnaissance du partenariat que nous avions créé.

Quelle est la spécificité de votre pratique ?

Le droit de la concurrence a une forte dimension économique et implique de se plonger dans l’activité des clients. C’est toujours aussi passionnant !

Sur ma pratique plus règlementaire, il faut être à l’écoute des évolutions de la société, pour conseiller les clients dans les nouveaux champs du droit. L’encadrement des plateformes numériques et les exigences de l’économie circulaire sont par exemple des thématiques sur lesquelles j’ai beaucoup travaillé ces dernières années.

Qui conseillez-vous ?

J’interviens plus particulièrement en accompagnement de dossiers transactionnels et internationaux, qui nécessitent tant une expertise technique que la maîtrise de la gestion de projets.

Mes clients sont principalement actifs dans le secteur des produits de grande consommation et des nouvelles technologies. Je conseille également depuis de nombreuses années des clients dans le secteur immobilier ou dans l’industrie lourde.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Faire perdurer l’esprit du cabinet et compléter l’offre par une pratique Concurrence et UE à l’écoute des besoins de ses clients. Mais aussi offrir à TerraLex un relais fort et tourné vers l’international à Paris dans mes champs de compétence.

 Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier   


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