Gwenaël Kropfinger : « J’ai été convaincu par l’expertise du cabinet dans les différents domaines du private equity »

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Le Monde du Droit a interrogé Gwenaël Kropfinger qui vient de rejoindre Addleshaw Goddard en tant qu'associé responsable du département fiscal.

Pourquoi rejoindre Addleshaw Goddard ?

J’ai décidé de rejoindre une équipe ambitieuse afin de développer l’offre private equity du cabinet à Paris. Addleshaw Goddard dispose d’une très forte présence en matière transactionnelle, en particulier au Royaume-Uni, où le cabinet est leader en M&A et private equity sur le segment mid-cap et où les équipes assistent régulièrement des acteurs importants du secteur tels qu’Equistone, Waterland Private Equity, Terra Firma, Lloyds Development Capital ou 3i.

Plus généralement, j’ai été convaincu par l’expertise du cabinet dans les différents domaines du private equity. En effet, le cabinet est reconnu en matière de structuration de fonds d’investissement, activité pour laquelle il a remporté le prix de ‘Law Firm of the Year – Fund Structuring’ (2022) de Private Equity Wire et possède également une équipe en fund finance dirigée par Jeremy Cross, un ancien de SJ Berwin/KWM, qui avait contribué à populariser les equity bridge financings (EBF) en Europe et avec lequel j’avais travaillé lors de la mise en place des premiers EBF en France.

La dynamique du cabinet ainsi que sa dimension internationale sont des paramètres qui étaient importants dans mon choix. Addleshaw Goddard est en effet un cabinet qui a su se transformer en profondeur à l’initiative de son managing partner, John Joyce. Créé en 1775, le cabinet est l’un des cabinets les plus anciens d’Angleterre et il s’est internationalisé significativement ces 10 dernières années. Il compte aujourd’hui environ 1 600 avocats dont 348 associés répartis entre 16 bureaux, dont Doha, Dubaï, Dublin, Francfort, Glasgow, Londres, Luxembourg, Singapour, Tokyo et bien sûr Paris…

Quelle est la spécificité de votre pratique ?

La fiscalité a la particularité d’être une pratique autonome mais qui est également le complément naturel de nombreuses autres pratiques avec lesquelles elle interagit. Elle exige aussi une connaissance des autres matières (comptabilité, droits des sociétés…) afin de pouvoir mettre en œuvre les règles fiscales.

De même, compte tenu de la nature des transactions, qui sont souvent transfrontières, je suis souvent amené à me familiariser avec la fiscalité d’autres pays que la France, notamment la fiscalité américaine, afin d’anticiper les contraintes fiscales locales à prendre en compte dans le cadre de transactions réalisées dans ces pays.

C’est également une matière qui se renouvèle constamment avec l’arrivée régulière de nouveaux dispositifs (Pilar 2, ATAD 3, DEBRA…) que nous devons sans cesse prendre en compte dans nos structures, ce qui fait qu’en fiscalité il est difficile de s’ennuyer !

Quels sont vos objectifs de développement ?

Mon objectif est de contribuer au développement de la firme, tant à Paris qu’à l’international, en premier lieu en développant les synergies avec David Lambert, associé du département corporate, en charge du private equity, pour répondre aux besoins de notre clientèle de fonds de private equity mais également avec les autres départements du cabinet et assister une clientèle de grands groupes industriels.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)    


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