Les juges du fond déclarent nul un testament dont la date a été faussée par une altération de l'écriture.
Par testament olographe en 1974, une femme a institué les consorts Y. légataires universels. Elle a révoqué ces dispositions par un autre testament olographe en 1998 et institué les consorts Z. légataires universels. Après avoir été placée sous curatelle, la testatrice est décédée en 2006. Les consorts Y. ont sollicité la nullité du second testament. La cour d'appel de Poitiers accueille la demande des consorts Y. et retient, en outre, l'incompatibilité entre l'altération de l'écriture du testament et la date à laquelle il aurait été prétendument rédigé. La Cour de cassation, dans l'arrêt du 29 janvier 2014, rejette le pourvoi formé par les consorts Z. contre l'arrêt (...)