Porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit à un hébergement d'urgence le refus par un préfet de prise en charge au titre de ce dispositif d’une femme qui se retrouve contrainte de vivre à la rue alors qu'elle souffre d'un cancer.
Il résulte de l'article L. 521-2 du code de justice administrative et de l’article L. 345-2 du code de l'action sociale et des familles que toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale, a le droit d'accéder à une structure d'hébergement d'urgence et de s'y maintenir, dès lors qu'elle en manifeste le souhait et que son comportement ne rend pas impossible sa prise en charge ou son maintien dans une telle structure. Le représentant de l'Etat ne peut mettre fin contre son gré à l'hébergement d'urgence d'une personne qui en (...)