Bruno Bertrand, vous venez d’être coopté associé au sein du groupe Fusions & Acquisitions et Private Equity du bureau parisien de Baker & McKenzie, pouvez-vous présenter brièvement votre parcours ?
J‘ai prêté serment en 1998 après avoir obtenu le diplôme d'HEC et une maîtrise en droit des affaires de l'Université Paris II. J'ai débutté ma carrière chez Gide Loyrette Nouel, puis ai passé quelques années en banque d'affaires chez Paribas en Italie avant de rejoindre Cleary Gottlieb (à Paris et New York). J'ai été brièvement associé dans le cabinet Ginestié Magellan Paley-Vincent avant de finalement rejoindre Baker & McKenzie début 2008 en tant que Local Partner.
J'y ai développé mes activités de M&A et de Private Equity en axant ma pratique autour des transactions (M&A et LBOs principalement) et des fonds de capital investissement (formation de fonds, conseil aux investisseurs, opérations secondaires sur parts de fonds).
Je viens d'être promu Associé du cabinet, responsable de l'activité private equity, et membre de l'European Private Equity Steering Committee de la Firme.
Selon vous, qu’est-ce qui a présidé à votre nomination ?
L'activité de private equity du bureau parisien de Baker était peu développée lorsque je l'ai rejoint il y a deux ans alors que nous sommes depuis intervenus sur des opérations d'envergure, qui font que le cabinet s'impose aujourd'hui comme un acteur de premier plan dans cette activité. Je citerais parmi les transactions les plus visibles le LBO de Qatari Diar sur Cegelec en 2008 (1,7md€ de valeur) et, dernièrement, l'acquisition par AXA Private Equity de l'activité pour compte propre de Natixis Private Equity en France, incluant les actifs gérés par iXEN, Natixis Investissement et Initiative & Finance (540m€ de valeur), ou encore l'acquisition par AXA Private Equity d'un portefeuille de participations dans une soixantaine de fonds d'investissements détenu par Bank of America (1,9md$ de commitments).
En outre, notre activité de M&A a aussi connu une montée en puissance sur la même période. Nous avons ainsi conseillé Veolia Environnement sur le rapprochement entre sa filiale Véolia Transport et Transdev, la filiale de transport public de la CDC, qui va donner naissance au premier groupe de transport public au niveau mondial, avec environ 8md€ de chiffre d'affaires.
Ces succès en matière de développement et de track record, et ce malgré le contexte de crise financière et économique, ont je pense été les principaux arguments ayant présidé à ma nomination. En outre, ma spécialisation en M&A et en private equity correspond parfaitement à la stratégie de développement de Baker & McKenzie, au niveau local comme global.
Quelles sont vos priorités pour votre département ?
Ma priorité est de continuer notre développement, afin de consolider la place du cabinet dans le peloton de tête des équipes de private equity, aux niveaux français, européen et mondial, tout en maintenant nos deux axes de développement: activité transactionnelle et fonds d'investissement.
Pour cela, je compte poursuivre mes efforts afin de continuer à intervenir sur des transactions de premier plan, et élargir notre clientèle existante de fonds d'investissements, investisseurs institutionnels et groupes industriels ou bancaires. J'ai constitué autour de moi une équipe de spécialistes du private equity qui compte aujourd'hui 4 collaborateurs dédiés, dont 2 recrutés récemment, afin de pouvoir répondre aux besoins croissants de nos clients sur nos activités.