Il ne peut exister d’indivisibilité entre l’état des créances déposé au greffe du tribunal de la procédure collective, comportant les relevés des créances résultant d’un contrat de travail, et une décision de justice déterminant l’étendue de la garantie de l’AGS.
Dans un arrêt du 7 juillet 2021 (pourvoi n° 18-18.943), la Cour de cassation précise qu’aucune forclusion n’est opposable à l’exercice de l’action du salarié, prévue à l’article L. 625-4 du code de commerce, et tendant à contester le refus de l’AGS de régler tout ou partie d’une créance figurant sur un relevé des créances résultant d’un contrat de travail. Cette action est recevable malgré la clôture de la procédure collective et l’AGS, condamnée à garantir une créance salariale, doit, en raison de la (...)