Encourt la censure l'arrêt d'appel qui déclare coupable du délit de provocation à la haine l'auteur d'un tweet qualifiant un homme d'"islamiste" : cette qualification visait l'intéressé non pas à raison de son appartenance à la religion musulmane, mais du fait allégué de son adhésion et de sa participation supposées à l'islamisme radical.
Un ancien membre du groupe Génération identitaire a été poursuivi pour avoir posté sur son compte Twitter un message dans lequel il avait écrit "Le premier islamiste a participé à l'attentat du 13 novembre à Paris, le deuxième a lancé un appel à la prière du haut de son minaret à Lyon. C'est Kamel Kabtane. Tous les deux ont un même rêve : imposer l'islam à tous les Européens. #LyonSansIslamistes" et apposé, côte à côte, les photographies des deux (...)