Le caractère humiliant et dégradant de l'article intitulé "Obono l’Africaine" dans lequel la députée LFI est dépeinte en esclave, accompagné d'une illustration la montrant enchaînée, ne peut être justifié par la satire, le caractère fictionnel des propos ou par les débats actuels sur la "racialisation" : la gravité de cet acte est sans commune mesure avec la nature des débats engagés, parfois avec virulence, dans la sphère politique.
Le directeur de la publication du magazine Valeurs actuelles a été cité à comparaître pour injure publique envers un particulier à raison de son origine, en raison de la publication d'un article intitulé "Obono l'Africaine" et d'une illustration représentant la députée Danièle Obono en esclave enchaînée au cou. Le rédacteur du texte a été cité pour (...)