Le Monde du Droit a rencontré François Kopf, associé du cabinet Scotto & Associés.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Scotto & Associés ?
Après plusieurs années passées au sein de cabinets internationaux, j’ai souhaité m’inscrire dans une démarche véritablement entrepreneuriale. Après avoir envisagé très sérieusement de créer un cabinet, j’ai rencontré sur un dossier Lionel Scotto le Massese et son équipe. J’ai été frappé par l’approche très similaire que nous avions de notre métier. Leur positionnement auprès des dirigeants de sociétés, et des groupes familiaux plus généralement, était également très cohérent avec ma volonté de travailler pour des acteurs industriels et opérationnels. Je suis aujourd’hui ravi d’avoir rejoint un cabinet d’excellence, performant, dynamique et disposant d’une forte notoriété dans le domaine du corporate haut de gamme.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après un DESS-DJCE à la Faculté de droit de Nancy 2, j’ai débuté ma carrière d’avocat au sein du cabinet Herbert Smith, à Paris puis à Londres. J’ai rejoint Clifford Chance en 2004 puis ai intégré un an plus tard le bureau parisien de Sullivan & Cromwell LLP. J’y fus promu European counsel en 2009.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Dominique Bompoint, avocat M&A au talent exceptionnel. J’ai eu une chance extraordinaire d’apprendre mon métier à ses côtés, je lui en serai toujours reconnaissant.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Je garde un souvenir formidable de mon année 2002 en tant que Secrétaire de la Conférence du Stage. J’y ai vécu des moments très forts en tant qu’avocat, et y ai noué des amitiés d’une vie.
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’interviens principalement dans le domaine des procédures collectives et du contentieux d’affaires complexe. Ma culture est double, puisque j’ai travaillé de nombreuses années en M&A tout en développant au fil du temps une pratique contentieuse. Aujourd’hui, je suis convaincu qu’un avocat est meilleur pour négocier une acquisition s’il dispose d’une vraie culture judiciaire, de même que l’on n’est jamais aussi efficace sur un contentieux corporate que lorsque que l’on maîtrise la documentation contractuelle et le fonctionnement souvent complexe des opérations. Cela permet d’aller très vite et de raisonner juste, au départ d’ailleurs de manière plus intuitive que déductive.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Les faillites des groupes Petroplus et SERNAM ont incontestablement marqué l’actualité de ces dernières semaines. Ces deux dossiers complexes, très importants en termes financiers et humains, sont tout à fait symptomatiques de la crise que traverse notre pays aujourd’hui. Je suis heureux d’y être directement impliqué.
Qui conseillez-vous ?
En ce moment, des sociétés en difficultés et leurs dirigeants, principalement. J’ai par ailleurs la chance d’intervenir de plus en plus aux côtés d’administrateurs judiciaires et de liquidateurs, deux métiers profondément humains et servis par des gens de très grandes qualités.
Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?
Je suis ravi de participer à la construction d’un département corporate fort et complet : l’équipe dédiée comprend désormais cinq associés et une vingtaine d’avocats dans les domaines du private equity, des M&A, du droit boursier, du restructuring et du contentieux complexe. Il y a des talents remarquables, à la fois chez les associés et les collaborateurs.