Julien Desclozeaux, Associé, Ginestié Magellan Paley-Vincent

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Julien Desclozeaux, Associé, Ginestié Magellan Paley-VincentLe Monde du Droit a rencontré Julien Desclozeaux à la suite de sa cooptation en qualité d'associé du cabinet Ginestié Magellan Paley-Vincent.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Le cabinet Ginestié a toujours favorisé la cooptation de ses collaborateurs qui constitue la suite naturelle du travail réalisé avec intérêt et rigueur aux côtés de l’ensemble des membres du cabinet. La cooptation témoigne également d’une volonté du cabinet Ginestié d’encourager le goût d’entreprendre, partagé par l’ensemble des avocats avec lesquels je travaille. Au-delà de ces motivations, cette cooptation est la source d’un épanouissement professionnel indéniable et d’une grande joie.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Mon parcours est assez traditionnel. Après avoir obtenu une maitrise en droit des affaires et un DESS de droit immobilier à Assas, puis un DEA de droit des affaires à Dauphine, j’ai effectué mon pré-stage chez Gide Loyrette Nouel. J’ai ensuite rejoint un cabinet de niche spécialisé en droit immobilier et en risque industriel avant de rejoindre le cabinet Ginestié pour y développer l’activité de droit immobilier. J’ai également récemment suivi un programme organisé en partenariat avec l’Université de Columbia à l’initiative du cabinet Ginestié, particulièrement sensible à la formation continue de ses collaborateurs et associés.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Issu d’une famille d’avocats (mes parents mais aussi l’une de mes sœurs et l’un de mes frères ont également épousé cette belle profession) je ne saurais nier l’influence qu’ont pu avoir sur mon orientation de carrière puis mon parcours professionnel, les discussions, toujours animées, avec les membres de ma famille.

J’ai ensuite rencontré et fait la connaissance de nombreux avocats dont la personnalité, l’énergie et le talent ont indéniablement influencé ma façon de percevoir ce métier comme celle de l’exercer.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Il me vient à l’esprit le souvenir d’un fou-rire, difficilement contenu, partagé avec un magistrat lors d’une audience, qui j’ose le croire, ne suffit pas à expliquer l’excellente décision obtenue à l’issue de cette affaire à notre plus grande satisfaction, démontrant ainsi que le sérieux du travail n’est pas incompatible avec une certaine fantaisie et que les magistrats et les avocats, au-delà de la passion du droit, partagent beaucoup de choses en commun.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens essentiellement dans le domaine du droit immobilier. A ce titre mes activités sont assez diversifiées et portent notamment sur la rédaction des contrats liés à la réalisation d’opérations immobilières (CPI, VEFA, contrats de maitrise d’œuvre, d’AMO, etc.) et le contentieux de la construction. J’interviens également habituellement dans la négociation de baux commerciaux et les procédures soumises au juge des baux commerciaux. J’assiste enfin habituellement des investisseurs dans le cadre d’opérations d’acquisition ou de cession d’actifs immobiliers aux cotés des études notariées.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Comme de nombreuses branches du droit, le droit immobilier a la chance de bénéficier d’une actualité sans cesse renouvelée à la faveur de l’imagination fertile de nos parlementaires.
La récente réforme du droit de l’urbanisme et l’annonce faite par le Président de la République de la possibilité, sous certaines conditions, d’augmenter le droit de construire sur une assiette foncière est indéniablement une réforme, si elle aboutit, dont les impacts ne seront pas neutres pour nos clients.

Qui conseillez-vous ?

Le cabinet GINESTIE conseille de grands groupes de sociétés dans de nombreux domaines, y compris au sujet de problématiques de droit immobilier. Dans mon secteur particulier d’activité, les sociétés foncières constituent également une clientèle récurrente. Enfin, je conseille habituellement bailleurs comme utilisateurs, dans la rédaction de baux commerciaux.

 


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