Manque à son devoir de conseil l'architecte qui n'a pas informé les maîtres de l'ouvrage d'une augmentation significative du coût de leur projet résultant d'éléments techniques demandés par ces derniers, profanes dans le domaine de la construction, ce qui ne leur a pas permis d'apprécier de façon éclairée les conséquences de leur choix.
Des époux ont conclu avec un architecte un contrat de maîtrise d'oeuvre avec mission complète pour l'extension et la réhabilitation d'une maison individuelle.Invoquant l'augmentation du coût des travaux, les maîtres de l'ouvrage ont résilié le contrat.L'architecte a alors assigné les époux en paiement et ces derniers ont sollicité l'allocation de dommages-intérêts. La cour d'appel de Bordeaux a rejeté la demande de l'architecte et l'a condamné à payer la (...)