Le Monde du Droit a interrogé Fabrice Bouquier sur sa cooptation en tant qu'associé au sein du cabinet Bryan Cave.
Selon vous, qu’est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Ma cooptation est selon moi le résultat de plusieurs éléments : la réalisation des objectifs fixés dès mon arrivée, mon expérience d’associé chez Marvell, le développement de mon activité avec des dossiers impliquant les équipes de Bryan Cave dans plusieurs bureaux, le développement de l’activité de Bryan Cave Paris avec plusieurs recrutements notamment en M&A, la volonté de Bryan Cave de poursuivre le développement du bureau parisien et la confiance de la Firme dans mon business plan.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après un diplôme d’école de commerce (ISC Paris), le M2 Droit des Affaires et Fiscalité de l’Université Paris II Panthéon-Assas et le LL.M Corporate law de l’Université de New York, j’ai débuté ma carrière chez SJ Berwin (devenu King & Wood Mallesons), avant de rejoindre l’équipe M&A de Baker & McKenzie. En 2007, j’ai rejoint Rémy Blain chez Wilinski Scotto & Associés avant de devenir associé du cabinet Marvell en 2011. Avec Rémy Blain, François Alambret et Raphael Roditi nous avons rejoint le 1er avril 2016 le bureau Parisien de Bryan Cave pour étoffer ses activités corporate et participer à son développement.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Mes premières expériences en cabinets anglais et américain m’ont appris la rigueur, la technique du M&A et le travail en équipe. Parmi mes principaux mentors, je citerai Rémy Blain, Managing Partner du bureau parisien de Bryan Cave avec qui je travaille depuis près de 10 ans, tant pour ses qualités humaines et techniques que pour son pragmatisme et sa finesse d’analyse. Ma carrière a été également particulièrement influencée par ma rencontre avec l’un de mes premiers clients chinois tant en termes humain et culturel que par sa réflexion stratégique. Ma pratique et ma carrière s’enrichissent enfin chaque jour de mes échanges avec mes clients, collègues et confrères.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
La réalisation de la première acquisition dont j’ai eu seul la responsabilité. L’opération était complexe sur le plan technique et sensible sur les plans économique, social et politique. Nous avons en effet géré, dans un timing imposé par des contraintes économiques, en plus des contraintes liées à la transaction en elle-même, des négociations au CIRI et une procédure d’autorisation préalable d’investissement étranger dans des secteurs sensibles suivie de près par plusieurs ministères. La beauté de ce métier étant d’apprendre un peu plus à chaque opération, je sais que d’autres meilleurs souvenirs m’attendent.
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’interviens principalement comme conseil de clients français et internationaux en M&A et en droit commercial. Ma pratique du M&A est assez large avec une dominante pour des clients internationaux, et en particulier depuis 5 ans des groupes chinois, dans des secteurs industriels sensibles et réglementés, du type de celui décrit plus haut. J’aime particulièrement pouvoir apporter des solutions à des positions antagonistes. J’ai également une activité en droit commercial, qui s’articule autour du droit de la franchise et des contrats commerciaux.
Qui conseillez-vous ?
Ma clientèle est composée d’entreprises industrielles françaises, chinoises et internationales qui sont notamment actives dans les secteurs de la métallurgie, des industries agro-alimentaires et des services de sûretés aéroportuaires.
Quelles sont, selon vous les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d’activités ?
L’entrée en vigueur de la réforme du droit des contrats, l’élection de Donald Trump et l’arrivée d’un partenaire chinois au sein d’Areva.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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