La cour d’appel de Paris retient que représenter des enseignes concurrentes par des pigeons dans une publicité comparative constitue un dénigrement.
A la rentrée 2018, l’enseigne Leclerc avait lancé une campagne publicitaire où figuraient trois pigeons, et à chacun d’eux était attribué le nom d'un service de livraison concurrent et un pourcentage. Ce comparatif avec un pigeon n’a pas plu à Monoprix qui a assigné l’enseigne en référé. En septembre 2020, le Tribunal de commerce de Paris a condamné Leclerc à payer 350.000 € de dommages et intérêts à Monoprix en réparation du préjudice subi ainsi que 150.000 € au titre du trouble causé par le dénigrement et de l’atteinte à son image. Leclerc a fait appel, arguant que la publicité diffusée n’était pas (...)