Le 1er Prix de thèse du cabinet Lexavoué, attribué vendredi 26 juin dernier à Paris, dans les salons du Club de la Chasse, a mis à l’honneur les travaux de deux jeunes docteurs en droit : Nicolas Hoffschir, pour sa thèse sur «La charge de la preuve en droit civil », et Jérémy Jourdan-Marques pour sa thèse sur « Le contrôle étatique des sentences arbitrales internationales ».

Pour cette première édition, le cabinet Lexavoué a donc décidé de récompenser deux candidats dont les travaux se sont particulièrement distingués, parmi les neufs thèses retenues cette année dans le domaine de l’arbitrage, du droit processuel ou des procédures collectives.

« L’initiative d’un Prix de thèse tenait à cœur à l’ensemble des associés de Lexavoué pour de nombreuses raisons : encourager la recherche, insuffler un souffle prospectif à notre cabinet, et s’appuyer sur la technicité des travaux proposés pour notre pratique », commente Matthieu Boccon-Gibod, Président de Lexavoué et avocat à Paris.

« L’ensemble des thèses que nous avons eu le plaisir d’étudier se sont révélées d’une très grande qualité scientifique. Notre choix final s’est porté vers des travaux aux sujets assez éloignés, mais pour lesquels nous avons trouvé un réel intérêt concret pour notre pratique. », précise Philippe Leconte, Directeur Général de Lexavoué et avocat au barreau de Bordeaux.

La thèse de Nicolas Hoffschir, sur « La preuve de la charge en droit civil », met en avant la distinction entre les charges probatoires et les obligations probatoires avec une redéfinition du rôle du juge très utile aux praticiens des contentieux.

Celle de Jérémy Jourdan-Marques sur « Le contrôle étatique de sentences arbitrales internationales » opère et expose, quant à elle, une distinction entre les intérêts privés et publics en matière d’arbitrage international.

Jury et méthodologie :

Le jury était composé de six personnalités : trois associés du cabinet Lexavoué (Matthieu Boccon-Gibod, Philippe Leconte et Romain Laffly) ainsi que trois universitaires (Natalie Fricero, Hervé Croze, et Cyril Nourissat, tous professeurs agrégés).

Les lauréats ont chacun reçu un chèque d’une valeur de 1 500 euros destiné à permettre la publication et la diffusion de leurs travaux.