Ordonner l’occultation des photographies d’un jeune homme séquestré et torturé n’est pas contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
En janvier 2006, un homme âgé de vingt-trois ans, fut séquestré et torturé pendant vingt-quatre jours. Il succomba à ses blessures. Durant sa détention, une photographie du jeune homme entravé et ayant visiblement subi des sévices, fut envoyée à sa famille à l’appui d’une demande de rançon.A l’occasion du procès des tortionnaires de la victime, le magazine "Choc" a publié, sans autorisation, la photographie en couverture et quatre fois en pages intérieures, accompagnée d’autres photographies et d’un article de plusieurs pages.À la suite de cette publication, la mère et la sœur de la victime ont assigné la société éditrice du (...)