Le montage photographique délibérément provocant représentant le chef de la DNLH, la tête remplacée par un phallus, constitue un message satirique dans un contexte polémique et n’excède pas les limites admises de la liberté d’expression.
En 2013, l’utilisateur d’un compte Twitter a posté, sous un pseudonyme, le photomontage représentant le chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), la tête remplacée par l’image d’un phallus. L’intéressé a déposé plainte pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique. Un jugement du tribunal de grande instance de Paris du 20 octobre 2016 a débouté le requérant de ses demandes, estimant que la publication de cette image s’inscrivait dans un contexte de polémique et n’avait pas excédé les limites admises de la (...)