En présence d'offres de reclassement ne permettant pas au salarié de connaître le niveau exact de rémunération ni le lieu d'exécution du travail, le licenciement pour motif économique ne repose pas sur une cause réelle et sérieuse.
A la suite de la mise en liquidation judiciaire de son employeur, un salarié s'est vu notifier son licenciement sous réserve de son adhésion au contrat de sécurisation professionnelle qui lui avait été proposé. Après avoir adhéré à ce contrat, le salarié a saisi la juridiction prud'homale pour contester la rupture de son contrat de travail. La cour d'appel de Reims a déclaré le licenciement sans cause réelle et sérieuse.Les juges du fond ont constaté que chacune des six offres de reclassement se bornait à indiquer une fourchette de rémunération s'agissant du (...)