La cour administrative d’appel de Paris juge que l’Etat a commis des fautes en accordant des autorisations de vente d’insecticides à base de chlordécone, en permettant leur usage prolongé, en manquant de diligence pour évaluer la pollution liée à cet usage, y mettre fin, en mesurer les conséquences et informer la population touchée.
Près de 1.300 personnes recherchaient la responsabilité pour faute de l’Etat après avoir été exposées, en Guadeloupe ou en Martinique, à la pollution durable des sols et de l’eau et à la contamination de la chaîne alimentaire par le chlordécone, substance active de synthèse entrant dans la composition de produits insecticides autorisée dans les bananeraies entre 1972 et 1993. Dans un arrêt rendu le 11 mars 2025, la cour administrative d'appel de Paris (...)