Jérémie Yéni, nouvel associé au sein de Yards, apporte une expertise pointue en fiscalité des entreprises et des transactions, notamment dans les secteurs de l'immobilier et du private equity. Dans cette interview, il partage sa vision sur les enjeux actuels de la fiscalité, son choix de rejoindre Yards et ses ambitions pour le cabinet.
Quelle est la spécificité de votre pratique ?
J'ai rapidement choisi de me spécialiser en fiscalité des entreprises. La matière fiscale est riche et variée. Il faut donc choisir son domaine pour développer une expertise pointue. Aujourd'hui, ma pratique est très majoritairement transactionnelle concentrée sur le secteur de l'immobilier (acquisitions, cessions, structuration tant de foncières que de marchands de bien) et du private equity.
L'avantage de l'activité transactionnelle est qu'elle permet de couvrir beaucoup d'aspects de la fiscalité des entreprises et donc de diversifier les sujets, les domaines d’analyses et d’adresser une typologie de clients très large. C'est donc toujours un défi de répondre au mieux à leurs attentes.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Yards ?
Yards est un cabinet d'affaires français indépendant qui couvre toutes les matières nécessaires à la réalisation d'opérations transactionnelles. C'est un cabinet de « dealmakers », dynamique et en développement constant. En outre, l’équipe d’avocats est soudée et incarne des valeurs fortes, notamment l’humain et la proximité avec ses clients, mais également au sein des équipes.
J'y ai rencontré des entrepreneurs engagés, animés par la volonté de créer des synergies réelles, dans le but d’apporter un conseil d'excellence complet et sur mesure à leurs clients. Je partage cette vision, il m’a été très naturel de rejoindre cette structure en venant renforcer le pôle fiscalité des entreprises du cabinet afin d’y apporter mon expérience et mon expertise.
Quels sujets vous occupent particulièrement en ce moment ?
En ce moment, nos clients nous interrogent sur le calendrier de leurs opérations et sur ce que pourrait être leurs situations fiscales dans les mois à venir compte tenu de la situation politique actuelle. Il nous faut donc anticiper la programmation de certaines transactions et restructurations pour répondre à leurs contraintes et leurs attentes spécifiques.
Par ailleurs, sur le plan règlementaire, la mise en place de la directive Pillar 2 (mettant en place un taux d’impôt sur les sociétés minimum de 15%) et les discussions autour de la directive ATAD 3 (qui vise à lutter contre l’utilisation de sociétés écrans à des fins fiscales) sont des sujets complexes que nous devons appréhender rapidement pour apporter à nos clients un conseil pertinent sur ces sujets.
Quelles sont vos ambitions pour le cabinet ?
Je souhaite contribuer, aux côtés de mes associés, au développement du cabinet tant sur le marché français qu’à l’international, tout en conservant son esprit entrepreneur et ses valeurs humaines.
Je souhaite également que nous puissions renforcer notre palette d’expertises pour nous positionner comme un cabinet full service de premier plan au bénéfice de nos clients.