Une cour administrative d’appel ne peut pas considérer que l’obligation d’information d’un centre hospitalier envers son patient est remplie, lorsque le dommage potentiel est survenu suite à un geste chirurgical contraire aux bonnes pratiques médicales.
L’opération d’un patient a dû être interrompue à la suite d’événements imprévus. Celui-ci a souffert, malgré des interventions ultérieures, d’un déficit sensitif et moteur des membres inférieurs. La cour administrative de Marseille a fait droit à la demande formée par le centre hospitalier contre un jugement du 5 novembre 2018, mettant diverses sommes à la charge de l’établissement. Elle s’est fondée sur le fait que le risque de survenance d’un syndrome ne s’était réalisé que par l’effet d’un geste chirurgical contraire (...)