Conséquences de l'absence de lien de causalité entre le défaut et le dommage.
Mme X. a été vaccinée contre l'hépatite B en 1995. Elle a présenté, quinze jours après la dernière injection, des symptômes qui ont ultérieurement abouti, en juillet 1996, au diagnostic de la sclérose en plaques. Elle a alors assigné, après expertise judiciaire, la société ayant fabriqué le vaccin pour obtenir réparation de son préjudice. Dans un arrêt du 19 juin 2009, la cour d'appel de Paris l'a débouté de sa demande, au motif qu'en l'absence de consensus scientifique en faveur d'un lien de causalité entre la vaccination et les affections démyélinisantes, le fait que Mme X. ne présentait aucun antécédent personnel ou familial et le fait que les premiers symptômes étaient apparus quinze jours après la dernière (...)