Hubert Seillan, Docteur d’Etat en Droit, analyse les liens entre technologies, risques et assurances.
Les innovations technologiques modifient nos "us et coutumes" avec une rapidité telle que l'on a du mal à en saisir les avantages et les inconvénients. Ainsi en est-il de l'audiovisuel, du téléphone mobile et d'Internet. Mais certains inconvénients sont graves quand par exemple, ils conduisent à des addictions ou plus graves encore lorsqu'il s'agit de maladies et d'accidents producteurs de dommages aux personnes, à la nature et aux biens.
Il est donc déterminant d’anticiper les mauvais risques par l'analyse et l'étude le plus en amont possible si l’on espère engager à temps les mesures de prévention et de protection. Les cas des nouvelles sources d'énergie solaires et des éoliennes permettent de prendre la mesure de la difficulté certaine de pouvoir prévoir tous les risques, mais nous renseignent aussi sur ce qui est possible. Et ils nous permettent de comprendre que ce dernier est d'autant plus grand qu'il est pensé tôt.
Les technologies, ce sont aussi les interconnexions galopantes avec ce qu'il est convenu d'appeler le risque "cyber" (criminalité et malveillance). Ce sont aussi les créations industrielles infiniment petites qualifiées de "nano" qui posent d'importants problèmes de santé publique.
Face à ces évolutions, les assureurs sont placés devant des responsabilités nouvelles. Rappelons que l'assurance fonctionne sur le principe du risque. Mais le risque suppose un raisonnement sur le connu afin d'établir la part du probable. Or, les nouvelles technologies comportent toujours une part d'inconnu parce qu'on n'en a pas l'expérience du passé. Cette part inconnue peut être parfois très élevée de sorte que le calcul du risque n'est plus raisonnablement possible.
Il convient d’approfondir le sujet en prenant appui sur la méthode du risque (I), puis en envisageant les nouveaux risques liés aux innovations (II) et enfin en soulignant les limites des capacités des assurances (III).
Hubert Seillan, Docteur d’Etat en Droit, analyse les liens entre technologies, risques et assurances.
Les innovations technologiques modifient nos "us et coutumes" avec une rapidité telle que l'on a du mal à en saisir les avantages et les inconvénients. Ainsi en est-il de l'audiovisuel, du téléphone mobile et d'Internet. Mais certains inconvénients sont graves quand par exemple, ils conduisent à des addictions ou plus graves encore lorsqu'il s'agit de maladies et d'accidents producteurs de dommages aux personnes, à la nature et aux biens.
Il est donc déterminant d’anticiper les mauvais risques par l'analyse et l'étude le plus en amont possible si l’on espère engager à temps les mesures de prévention et de protection. Les cas des nouvelles sources d'énergie solaires et des éoliennes permettent de prendre la mesure de la difficulté certaine de pouvoir prévoir tous les risques, mais nous renseignent aussi sur ce qui est possible. Et ils nous permettent de comprendre que ce dernier est d'autant plus grand qu'il est pensé tôt.
Les technologies, ce sont aussi les interconnexions galopantes avec ce qu'il est convenu d'appeler le risque "cyber" (criminalité et malveillance). Ce sont aussi les créations industrielles infiniment petites qualifiées de "nano" qui posent d'importants problèmes de santé publique.
Face à ces évolutions, les assureurs sont placés devant des responsabilités nouvelles. Rappelons que l'assurance fonctionne sur le principe du risque. Mais le risque suppose un raisonnement sur le connu afin d'établir la part du probable. Or, les nouvelles technologies comportent toujours une part d'inconnu parce qu'on n'en a pas l'expérience du passé. Cette part inconnue peut être parfois très élevée de sorte que le calcul du risque n'est plus raisonnablement possible.
Il convient d’approfondir le sujet en prenant appui sur la méthode du risque (I), puis en envisageant les nouveaux risques liés aux innovations (II) et enfin en soulignant les limites des capacités des assurances (III).
1- La méthode du risque
La méthode du risque
Les assureurs ont mission d’envisager les évolutions des pratiques sociales, économiques et culturelles, puisqu’elles sont autant de données qu’ils acceptent d’assurer (d’assumer) contractuellement. Lorsque les évolutions sont lentes et que les changements ne modifient pas profondément leur nature, les risques qui en résultent sont assez aisément identifiables, quantifiables ou mesurables. En revanche, lorsqu’elles sont rapides, que les changements sont significatifs, que c’est aussi parfois la nature même des données qui se renouvelle, l’évaluation des risques se complique ou plus exactement, devient plus complexe. Ce qui est le cas en présence de nouvelles technologies.
L’assureur qui est bien conscient de cette alternative doit avoir la capacité d’anticiper l’apparition de ces innovations car le contrat qu’il conclue, leur est toujours antérieur. La capacité de pré-vision est en effet pour l’assureur, la qualité première. Elle est l’exigence première du contrat d’assurance. Elle suppose une solide approche méthodologique et une ingénierie opérationnelle des risques structurée autour d’objectifs précis. La méthode est celle du risque. Cette approche peut surprendre tous ceux qui voient le risque, soit par le prisme du danger soit par celui du dommage. Mais elle n’étonnera pas celui qui le considère comme un raisonnement sur l’aventure du futur. La méthode est alors ici la condition de la recherche nécessaire à des spéculations modélisatrices les plus raisonnables possibles.
La méthode du risque doit dès lors viser la meilleure prévision pour la meilleure décision. Elle suppose une capacité d’analyse et d’organisation orientée vers une intention, ou une idée directrice. Il est fondamental et ceci doit être souligné à gros traits, tant on en oublie l’exigence de se mettre d’accord clairement et préalablement à toute démarche, sur une intention de recherche. C’est en effet celle-ci qui donne du sens pratique à la démarche, qui la finalise et en est le but. Puis elle demande de cerner le champ de l’étude, d’en identifier toutes les données connues, de les classer, de les étudier au singulier puis dans leur système et d’en faire enfin la synthèse. Mais, comme il s’agit ici de l’appliquer aux nouvelles technologies, il est préalablement indispensable de savoir de quoi il s’agit.
Dérivé du mot « technique », le substantif évoque une dynamique d’ensemble, plus exactement un système à trois dimensions, techniques en premier lieu, mais aussi humaines et organisationnelles. De sorte qu’une technologie ne peut être réduite à une ou même à plusieurs techniques. Les paramètres du raisonnement sur un système aussi large ne sont alors plus de même nature. Leur analyse appelle d’autres compétences, d’autres modèles, d’autres évaluations que seulement techniques.
Mais comme il s’agit de nouvelles technologies et non pas de technologies nouvelles, nous sommes devant un grand nombre d’inconnues. Les pommes de terre nouvelles reviennent régulièrement dans nos assiettes, à l’identique peut-on dire. Mais les nouvelles pommes de terre que les chercheurs nous proposent vont être différentes dans leurs modes de culture, dans leur croissance et dans leur goût. De même les nouvelles technologies présentent des différences substantielles avec les anciennes, par exemple, par un effet de taille, de vitesse, de leur composition, des conditions de leur utilisation et de leur destination sociale qui modifient nécessairement tous les calculs antérieurs. On comprend que la nouveauté doit être vue en termes de potentialités. Or celles-ci sont délicates à percevoir par défaut d’expérimentation et d’expérience.
L’intention, c’est ici le risque. On observera que si ce concept est le mot clé et historique de l’assurance, il fait l’objet de tant d’approches de pensées différentes qu’il n’est pas aisé d’en cerner la signification exacte. Accroché à l’idée de calcul probabiliste, il s’efforce d’apporter une prévision quantifiée, raisonnée sinon rationnelle, sur les développements des faits et les idées. La méthode du risque a mission d’éclairer le futur en mettant en perspective les chances et les malchances ou les gains et les pertes. Ainsi pour l’assureur, le bon risque sera celui où les gains sont très supérieurs aux pertes.
Cependant, cette méthode a perdu progressivement de sa force car ce dualisme du terme s’est estompé pour n’évoquer que le dommage, c'est-à-dire le mauvais risque. Le risque c’est l’incendie, c’est la catastrophe. Il évoque plutôt une matérialité quantifiée qu’il ne renvoie à l’idée abstraite de calcul et de raisonnement prévisionnel. La question finale est donc de savoir si les nouvelles technologies comportent de nouvelles potentialités et si celles-ci modifient la probabilité et le quantum du risque.
2- Les risques de l’innovation
Les risques de l’innovation
S’il est admis que les nouvelles technologies sont caractérisées par le changement de nature ou de taille ou encore de vitesse, on peut en déduire que les connaissances et les pratiques antérieures ne sont plus suffisantes pour en apprécier le fonctionnement et les effets. Ainsi en a-t-il été d’Ariane VI par rapport à Ariane IV et V. Les nombreux échecs qui ont suivi ses premiers lancements, s’expliquent en effet principalement par un effet de taille insuffisamment pris en compte dans les calculs. Cette règle de l’effet de taille guide aujourd’hui la construction de l’EPR, le réacteur pressurisé européen, dont quatre exemplaires sont en cours de construction. Elle suppose une remise à plat de bien des études antérieures. En sens inverse, c’est aussi le cas des nanotechnologies qui envahissent tous les procédés à dimension technique élevée et contribuent au développement considérable et très rapide de la robotique et des interconnexions. Les changements sont particulièrement importants dans ce qu’il est convenu d’appeler les nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC) avec Internet, Smartphone, protocole Bluetooth etc. Des phénomènes nouveaux apparaissent avec des effets associés, criminels, malveillants connus notamment sous le préfixe « cyber », criminalité, menaces etc. Il n’est toutefois pas dans l’objet de cette approche d’approfondir trop longuement la description des évolutions innovantes parce que ce n’est pas la finalité de cette étude.
Cependant, on ne saurait écarter du sujet la place qu’occupent les nouvelles technologies en médecine et en chirurgie avec la télémédecine et la télé chirurgie, la robotisation et la microchirurgie et encore les innovations ultra rapides que l’on observe dans le champ des biotechnologies depuis une cinquantaine d’années. Aujourd’hui la combinaison du nano, du bio et du technique ouvrent des perspectives tout à fait inconnues. Les travaux sur le génome ont permis d’élaborer des technologies basées sur la transgénèse qui sont utilisées dans la création de nouveaux produits d'intérêt commerciaux nouveaux comme des céréales et des animaux. Aujourd’hui les biotechnologies interviennent dans des domaines aussi divers que la santé, l’alimentation, l’industrie, l’agriculture etc.
Le sujet est très important dans les démarches de prévention en santé et sécurité au travail, en environnement et en santé publique. Il ne saurait être négligé pour ce qui est du risque dit majeur, celui-ci n’étant qu’un risque de dommage si élevé qu’il échappe aux prévisions les plus pessimistes des organes assureurs. Ce qui explique que ce risque n’ait pas été retenu en santé sécurité au travail dont le champ est réduit mais lors de catastrophes écologiques et sanitaires. Cependant, la catastrophe de l’amiante qui est née dans les usines a bien été un risque majeur. Ce risque majeur est en embuscade derrière nombre de ces innovations, car aujourd’hui, les capacités scientifiques et médicales permettent d’identifier des causes lointaines jusqu’ici insoupçonnées. D’autres sources directes de dommage permettent de tracer des liaisons très en aval en établissant des effets cumulés et différés. Le cas de l’amiante en est un bon exemple. D’autres viendront.
Cependant, les potentialités ne doivent pas être seulement envisagées au plan de leurs effets directs. Nous voulons dire, lorsque la nouvelle technologie est seule en cause, comme les antennes de téléphonie mobile par leurs rayonnements. Des effets indirects doivent être également envisagés, car nombre d’innovations modifient les « us et coutumes », comme nous l’annoncions en introduction. Certains usages d’une nouvelle technologie conduisent en effet à des comportements dangereux, comme téléphoner en conduisant. Ces modèles valent pour la conduite des systèmes industriels, d’un avion, d’un train, d’un équipement domestique. L’accidentologie et l’analyse des catastrophes récentes apportent des informations nombreuses sur ce sujet.
Le risque n’étant pas autre chose qu’un raisonnement sur le futur, la question est alors posée de savoir comment raisonner sur des potentialités nouvelles qui par manque de retour d’expérience ne sont pas toutes connues. Le recours à la méthode du risque présentée au point II permet généralement d’avancer assez sûrement sur les sujets dont on est assuré de connaître des données nombreuses et significatives grâce à l’expérience du temps. Mais il est très insuffisant face à des domaines inconnus. D’où la nécessité de prolonger l’analyse traditionnelle par une analyse spéculative fondée sur des hypothèses, des scenarii et des croisements analogiques. Si la mémoire du passé et l’observation du présent sont utiles et nécessaires elles ne suffisent plus en présence d’innovations très « nouvelles » et l’imagination doit venir en complément.
Mémoire, observation et imagination sont les fonctions clés de l’intelligence pour la maîtrise des risques. Cette trilogie commande tout le processus d’analyse. Face à des technologies éprouvées pour lesquelles la mémoire est source de nombreux enseignements, l’observation est facilitée. L’imagination est alors souvent méprisée. Mais lorsque la nouveauté n’a pas d’autre support mémoriel qu’analogique, le présent est souvent inconnu. La part de l’imagination est alors fondamentale. C’est elle qui va permettre de proposer des modèles que l’on appelle aussi des scenarii pour le futur.
On en déduira des informations utiles, bien que non déterminantes, au double point de vue de la probabilité de survenance d’un événement causal et de la quantification de ses effets dans les temps courts et les temps longs. Malgré la faiblesse de leur information, les pouvoirs publics et les responsables économiques, parmi eux les assureurs, ont cependant des décisions à prendre. Il est certain que le risque majeur le plus élevé sera alors celui qui présente une grande probabilité et une potentialité dommageable très élevée. Mais que dire du risque à très faible probabilité et à très forte potentialité dommageable ? Ou à l’inverse d’un risque à très forte probabilité et à très faible potentialité ? Le piège du risque est dans ces secondes alternatives. C’est d’elles que peut naître le risque majeur.
3- Les limites des capacités de l’assurance
Les limites des capacités de l’assurance
Pour les assurances, les risques majeurs sont ceux qui résultent des dommages issus des catastrophes les plus considérables. Ce sont principalement celles qui résultent des phénomènes naturels et du climat, des grandes pollutions marines, des mécanismes financiers et plus récemment de la montée en puissance du terrorisme. Malgré quelques catastrophes industrielles ou de l’aviation civile, aux conséquences financières importantes, comme en France celle de l’usine AZF de Toulouse et l’accident d’Airbus du Mont Saint Odile ou celui du Concorde à Roissy, le risque n’a pas été vu comme majeur par les milieux de l’assurance. Si l’on ajoute que le principe de l’assurance est fondé sur l’expérience des dommages, et que le sujet des nouvelles technologies en manque, on peut comprendre que ces dernières n’ont pas encore été l’objet de leur attention soutenue. Comme la médecine progresse grâce aux maladies et aux connaissances qu’on en a progressivement grâce à la recherche, l’assurance enrichit ses capacités après toute « belle » catastrophe.
Mais, comme nous l’avons vu précédemment (II), face à l’inconnu des innovations technologiques, les outils traditionnels d’analyse qui focalisent principalement sur le connu de l’observation et parfois de la mémoire, n’ont dès lors que peu d’efficacité. L’assurance doit en concevoir de nouveaux. C’est la méthode elle-même qui doit être renouvelée pour prendre en compte la dimension systémique d’un fonctionnement en réseaux avec une part importante d’automatismes, de robotique et d’interconnexions. Elle doit dégager des intentions plus larges et globales permettant de prévoir et d’anticiper des effets jusqu’ici inconnus. Sachant que dans la perspective de risques majeurs, ces effets peuvent eux-mêmes être systémiques au plan mondial, les enjeux financiers sont considérables.
Cependant les décisions sont délicates, notamment en cas de potentialités dommageables élevées et de probabilité acceptée parce que jugée mineure. Nous pensons en effet que lorsqu’on pose un regard confiant sur le risque, celui-ci en est d’autant plus accru. L’assureur est en outre confronté à une autre difficulté. Les meilleurs experts sont généralement ceux qui ont conçu, développé et mis en œuvre le nouveau système, de sorte qu’à l’instar de l’Etat et de ses organismes, il ne dispose pas nécessairement de toutes les informations nécessaires à l’évaluation du risque.
Ce qui explique que face à des informations et à des groupes de pression pessimistes, les pouvoirs publics ont aujourd’hui tendance à réglementer des démarches de prévention et à leur adjoindre des obligations d’assurance combinées à des dispositifs de solidarité alimentées par des fonds financiers. Cette approche tripartite est désormais bien rodée en France (amiante, médiator, catastrophes naturelles, pollutions marines etc.) et dans quelques pays européens. Cependant, lorsque la question est très sensible pour des raisons éthiques, écologiques, sanitaires ou encore de sécurité publique en relation avec le terrorisme, la solution de l’assurance est évidemment subalterne. La formule pollueur payeur est, en effet diversement appréciée. Qu’en serait-il si, par analogie, on osait prononcer celle de tueur payeur ? Le très fameux principe de précaution est alors invoqué et parfois utilisé en termes de moratoire, comme pour les OGM céréaliers.
Mais l’assurance ne se détermine pas par des décrets parce qu’elle fonctionne sur le modèle du contrat. Or, le contrat suppose la liberté de l’assureur d’en refuser la conclusion si les conditions ne lui paraissent pas satisfaisantes. De sorte qu’un exploitant de nouvelle technologie, qui serait privé de la garantie assurantielle, peut ne pas avoir l’autorisation de mise sur le marché, du moins dans les pays disposant de systèmes juridiques adéquats. Dans les pays moins administrés, l’exploitation dépouillée des garanties assurantielles est alors effectuée aux risques des seules victimes.
Il reste que si l'aventure du futur à toujours été construite autour d'innovations, on bute sur la question de la garantie de l’indemnisation légitime due aux victimes. L'Etat peut-il, doit-il alors interdire une telle innovation ? Doit-il l'encadrer par des règles de prévention ? Doit-il relayer l'assureur en créant une autre source de financement, comme un fonds de solidarité ?
Ces trois perspectives montrent qu’aujourd’hui l’assurance est devenue un mécanisme incontestable des politiques publiques en même temps qu’un régulateur économique. Elles rappellent aussi que le risque n’a pas la même signification pour ceux qui le prennent et pour ceux qui le subissent.
Face à ces évolutions, les assureurs sont placés devant des responsabilités nouvelles. Ils ne maîtrisent pas toutes les données nécessaires à leurs décisions, du fait d’une part trop grande d’inconnues, mais leur métier est celui de l’assurance ! Et ils savent que face à l’inconnu il n’y a pas de risque, car il n’y a que des hypothèses. Les mécanismes de l'assurance sont alors grippés.
A propos de l'auteur
Hubert Seillan
Docteur d’Etat en Droit, universitaire, il a créé un enseignement transversal et pluridisciplinaire : Le droit du danger aux Universités de Bordeaux et de Paris Descartes,
Fondateur de la revue Préventique, il en a dirigé la rédaction jusqu’en février 2015
Derniers ouvrages parus : La préventique en tête (2014) éd. Préventique
Piloter par le management global des risques (2013) éd. Préventique