La cour d'appel de Versailles juge nul comme portant atteinte à sa liberté d'expression le licenciement d'un cadre ayant exprimé de façon véhémente son désaccord sur la décision de l'employeur de refuser le télétravail pendant la pandémie de Covid-19.
Un salarié exerçant les fonctions de "directeur marketing groupe" a été licencié pour motif personnel.La lettre de licenciement en date du 19 mai 2020 lui reprochait notamment d'avoir affirmé, dans différents écrits, que la décision de la direction au sujet du télétravail avait pour conséquence de mettre en danger la santé des collaborateurs et de faire porter au dirigeant un "risque pénal", et d'avoir qualifié la position de la direction comme "une violation de décret" relatif au télétravail. Elle lui reprochait en particulier le ton (...)