Clifford Chance, cabinet d'avocats international et leader reconnu sur le continent africain, a organisé pour la deuxième année consécutive une Conférence Afrique, qui a réuni des membres de cabinets d'avocats africains et des représentants d'entreprises et d'institutions financières africaines et internationales.
Clifford Chance, cabinet d'avocats international et leader reconnu sur le continent africain, a organisé pour la deuxième année consécutive une Conférence Afrique, qui a réuni des membres de cabinets d'avocats africains et des représentants d'entreprises et d'institutions financières africaines et internationales. Cet évènement a permis d'évoquer des questions majeures liées aux investissements en Afrique : le contrôle des concentrations et l'application des règles de concurrence, la gestion des risques et de la réputation ainsi que le rôle croissant du financement islamique en Afrique.
-Contrôle des concentrations et concurrence - De nombreux gouvernements africains reconnaissent l'importance de la concurrence pour le développement économique. Le droit de la concurrence et le contrôle des concentrations joueront un rôle de plus en plus important sur ce continent. Alors que des régimes de contrôle des concentrations régionaux et nationaux en Afrique continuent à se développer et à élargir leurs domaines d'intervention, les entreprises ayant des intérêts commerciaux dans la région font face à des situations particulièrement complexes. Anticiper et gérer efficacement les questions de concurrence peut déterminer la réussite ou l'échec d'une transaction.
-Gestion des risques - Les marchés africains sont de plus en plus ouverts au commerce mondial et malgré des préoccupations liées à un risque élevé, l'Afrique se confronte de manière générale aux mêmes défis que ceux des autres continents.
Les experts qui ont participé à une table ronde sur la gestion des risques par les investisseurs locaux et internationaux en Afrique ont tous indiqué que la diversité africaine et la complexité des environnements juridiques et commerciaux nécessitaient de la flexibilité pour réussir en Afrique. Les représentants d'entreprises africaines partageaient également l'avis que le risque de réputation est un sujet de préoccupation majeur pour les membres des conseils d'administration qui poussent nombre d'entre eux à mettre en œuvre les mêmes pratiques de réduction des risques que les multinationales implantées en Europe et aux Etats-Unis
-Financement islamique - Le financement islamique croît rapidement sur les marchés mondiaux et, bien que ce financement n'en soit qu'à ses débuts en Afrique, ce type de financement et le nombre d'émissions de Sukuks sont en augmentation à travers le continent. De nombreux gouvernements africains ont recours à des techniques de financements alternatifs et accèdent à de nouvelles sources de liquidité. Nombre d'entre eux prévoient un potentiel de croissance important pour le financement islamique en Afrique au cours des dix prochaines années. Alors que la République du Sénégal a réalisé cette année sa première émission de Sukuk de 100 milliards de francs CFA (environ 200 millions de dollars US, et que la République d'Afrique du Sud a réalisé récemment sa première émission de Sukuk pour un montant total de 500 millions de dollars, plusieurs économies importantes du continent s'intéressent de près au financement islamique.
Grâce au succès de sa première Conférence Afrique de l'an dernier, Clifford Chance a souhaité, cette année, s'associer avec ses cabinets africains partenaires pour organiser l'événement dans son bureau londonien. Plus d'une cinquantaine de clients ont répondu présents à l'invitation et ont ainsi pu échanger, pendant 2 jours, sur les principales questions liées aux investissements en Afrique.
Edmund Boyo, co-responsable de la pratique Afrique de Clifford Chance, a déclaré : "En Afrique, Clifford Chance met à la disposition de ses clients des équipes d'excellence, développées en étroite collaboration avec nos collègues africains, qui partagent notre volonté d'offrir le meilleur service aux clients. Je suis ravi que de nombreux clients africains et internationaux aient pu échanger avec nous sur les opportunités, les défis commerciaux et les questions juridiques majeures auxquels ils sont confrontés."