Fed Légal, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers juridiques et fiscaux vient de publier son baromètre annuel 2019 des motifs d’embauche et types de contrat parmi les métiers juridiques et fiscaux (hors cabinets d'avocats).
Le baromètre élaboré par Fed Légal a notamment pour but de recenser les motifs d'embauches au sein des directions juridiques et fiscales des entreprises françaises. La dernière version du baromètre concernant l'année 2019 est parue le 11 février dernier.
Le CDI constitue deux tiers des motifs d'embauche en 2019
En hausse de 3 points par rapport à 2018, l'année dernière le CDI a constitué 69,5 % des motifs d'embauche. Cette donnée n'a d'ailleurs fait qu'augmenter depuis 2017. En revanche les créations de poste en CDI ont très légèrement reculé en 2019 par rapport à l'année précédente, passante de 36,75 à 35,25 %.
Si l'intérim et les CDD sont à un niveau proche (autour de 15 %), c'est le remplacement d'un collaborateur qui constitue le premier motif d'embauche en 2019. Ce motif arrive en premier (49,5 %) loin devant la création de poste (35,25 %) et l'accroissement d'activité (15 %).
« L’année 2019 a été extrêmement dynamique pour les postes en CDI »
Ian De Brondt, directeur associé chez Fed Légal, commente ainsi l'étude :
« L’année 2019, comme 2017 et 2018, a été extrêmement dynamique, pour les postes en CDI notamment. Au-delà d’un dynamisme conjoncturel que connaît globalement le marché des cadres, les directions juridiques et fiscales jouissent d’un contexte réglementaire qui les poussent à étoffer leurs effectifs ».
Une autre raison avancée par Ian de Brondt est « la fluidité d’un marché où les candidats sont de plus en plus mobiles et sur des cycles de plus en plus courts, de deux à quatre ans pas plus ». Ainsi, « les rémunérations continuent à grimper, de 5 à 7 % sur un an ».