Rebecca Maslen-Stannage vient d'être nommée Présidente du Global LLP Council et Senior Partner au sein de Herbert Smith Freehills. C'est la première fois qu'une femme occupe ce poste au sein du cabinet. Elle a rejoint le cabinet en 1994 et conseille des clients australiens et internationaux prestigieux dans le cadre d'opérations de M&A, tant publiques que privées, la gouvernance et les marchés de capitaux (equity). Elle est membre du « Takeovers Panel » en Australie et a reçu à plusieurs reprises le prix du « Dealmaker of the Year » australien pour ses conseils sur des opérations de premier plan, notamment la vente de la société australienne de grands magasins David Jones à Woolworths South Africa et la fusion de TPG Telecom avec Vodafone-Hutchinson Australie.
Comment avez-vous accueilli votre nomination ?
C'est un plaisir et un honneur d'avoir été nommée senior partner. Cela reflète le caractère international du cabinet Herbert Smith Freehills. Notre CEO, Justin D'Agostino, a travaillé à Londres avant d'être basé à Hong Kong, notre Global LLP Council est composé de membres du monde entier, dont Hubert Segain à Paris, et nous allons désormais avoir une présidente et senior partner femme basée à Sydney ! Cette nomination s'inscrit d'ailleurs dans l'approche inclusive du cabinet Herbert Smith Freehills.
Quel est le rôle du Global LLP Council ?
Le Global LLP Council, le CEO et le Global Executive sont responsables de la direction et de la gestion de notre cabinet. Le Global LLP Council assure la direction stratégique du cabinet, définit ses valeurs et ses systèmes de gouvernance. Sa fonction est semblable à celle d'un comité consultatif et se reflète d'ailleurs dans sa composition : ses membres sont des associés expérimentés qui savent mener leur pratique tout en assurant cette fonction exigeante au sein du Global LLP Council.
Qu'aimeriez-vous accomplir durant votre mandat ?
Nous avons la chance d'avoir d'excellents associés qui conseillent des clients du monde entier sur des opérations importantes, des contentieux et des sujets d'ordre stratégique.
Plus j'entends parler des problématiques confiées par nos clients à nos avocats, plus je suis impressionnée ! J'aimerais beaucoup que les associés des différents bureaux se connaissent davantage, afin de renforcer nos liens, partager nos connaissances, nos expériences marchés, nos initiatives en matière d'innovation, de manière à ce que, collectivement, nous puissions proposer des solutions toujours plus adaptées aux défis auxquels nos clients font face. Nous avons trouvé de nouveaux moyens de communiquer pendant la pandémie et j'aimerais beaucoup que nous continuions sur cette lancée, d'abord pour nos clients, mais aussi pour nos équipes. Le cabinet a considérablement progressé d'un point de vue technologique et compte continuer à relever d'autres défis en matière de digitalisation de son activité. La pandémie a aussi favorisé une plus grande flexibilité et une autonomie plus importante au travail pour nos avocats et nos fonctions supports. Mon objectif d'ici 4 ans est que nous puissions regarder derrière nous et nous dire que nous avons été audacieux et innovants et que nous avons collaboré intelligemment afin d'accompagner nos clients de manière toujours plus efficace.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)