Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Herbert Smith Freehills ?

Dans un contexte économique toujours tendu, il m'est apparu clairement que les clients attendent de plus en plus une taille d'équipe importante dans un vrai mouvement de "fly to quality". Le fait de rejoindre Herbert Smith Freehills est donc une manière d'atteindre une réelle masse critique, nécessaire pour prétendre aux plus grosses opérations. Pierre Popesco et plus globalement la très grande qualité des équipes du département immobilier d'Herbert Smith Freehills ont été aussi déterminants dans mon choix.

Est-ce plus facile d'arriver avec son équipe ?

Quand on a des dossiers en cours et une vraie clientèle, c'est une nécessité. Je travaille avec Isabelle Augais depuis plus de 10 ans. Cette stabilité est un vrai plus que nous apportons à nos clients. Par ailleurs, d'autres recrutements de collaborateurs sont en cours.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après avoir commencé dans un cabinet français qui a fusionné avec un cabinet anglais, j'ai rejoint Paul Hastings. Pendant 10 ans j'y ai développé, avec notamment Isabelle Augais, une pratique dédiée aux transactions immobilières et aux opérations de M&A et de financement qui s'y attachent. Les Anglo-Saxons parlent volontiers en l'espèce de private equity real estate.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Dominique Derveaux, ancien managing partner du bureau de Paris de Denton Wilde Sapte. Je lui dois beaucoup surtout dans ma conception de la gestion des équipes qui doit allier respect, leadership, consensus et ambition, le tout au service des clients et de leurs besoins.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ma prestation de serment en 2000. En un sens, c'est le commencement de tout.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Toute opération d'investissement ou de restructuration dans laquelle un ou plusieurs actifs immobiliers ou hôteliers identifiés sont concernés. Nous accompagnons également nos clients dans la structuration de leurs véhicules d'investissement.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le Brexit est clairement un facteur d'évolution du marché immobilier français. On n'en mesure pas toutes les conséquences. Mais, on peut raisonnablement anticiper qu'il va d'une manière ou d'une autre augmenter l'attractivité de la France.

Qui conseillez-vous ?

De grands opérateurs du secteur immobilier et hôtelier comme BNP Paribas, la SNI, Amundi Immobilier ou des fonds anglo-saxons comme Benson Elliot ou Starwood Capital.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Apporter ma contribution au renforcement de la pratique private equity real estate d'Herbert Smith Freehills tant à Paris qu'aux niveaux européens et mondiaux. L'idée est de s'inscrire dans la démarche de la firme visant à renforcer une pratique de tout premier plan en matière transactionnelle et notamment, mais sans exclusive, dans le secteur de l'hôtellerie et de l'immobilier de loisir.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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