Dans une première vie, Julien Visconti était trader de produits dérivés chez Natixis et Goldman Sachs, puis le hedge fund « Boussard & Gavaudan », qu’il a contribué à créer. Julien Visconti est ensuite devenu avocat en droit pénal des affaires chez Olivier Metzner, puis a monté sa propre structure avec Benjamin Grundler puis François Artuphel.

En parallèle de la création du cabinet Visconti, Julien Visconti accompagnera, en qualité de Senior Advisor, le développement en France du cabinet américain BLB&G (« Bernstein, Litowitz, Berger & Grossmann »), le cabinet de référence des « securities class actions » et des contentieux liés à la gouvernance des entreprises.

« L’activité de mon nouveau cabinet ultra spécialisé et le partenariat de développement avec BLB&G sont parfaitement complémentaires. Mon rôle de Senior Advisor pour BLB&G consistera à conseiller les clients institutionnels européens de BLB&G (et notamment les français) sur les possibilités de recouvrer leurs pertes et d’améliorer les pratiques de « corporate governance » grâce à des class actions et des contentieux liés à la gouvernance aux Etats-Unis. 

Ces questions m’intéressent beaucoup et fondent ma pratique en France depuis de nombreuses années. Je conteste par exemple en ce moment la triple scission de Vivendi qui pose selon moi des problèmes majeurs de gouvernance. Il y a quelques années, j’ai conseillé plusieurs fonds d’investissement dans le cadre de l’OPA de Walt Disney Company sur Euro Disney. Les actions judiciaires entreprises ont permis le relèvement du prix d’offre de près de 70%.

Je pense que le contentieux financier français reste toutefois à un stade embryonnaire par rapport aux Etats-Unis, et que nous avons, en France, beaucoup à apprendre de ce qui se fait là-bas dans ce domaine », explique Julien Visconti.