Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre De Gaulle Fleurance & Associés ?

La société d'avocats De Gaulle Fleurance & Associés est l'un des cabinets français leader en droit de la propriété intellectuelle et droit du numérique. Je viens y renforcer les activités IT et nouveaux media grâce à mon expertise des projets à dimension technologique.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis un avocat spécialisé en IP/IT depuis plus de 22 ans aux barreaux de Paris et Bruxelles. En 2001, j'ai cofondé le cabinet international Ulys, spécialisé en Nouvelles Technologies (basé à Bruxelles, Paris et Tel Aviv). En 2014, j'ai rejoint la banque d'affaires Largillière Finance, basée à Paris et Bruxelles, où j'ai suivi des opérations de M&A et collecte de fonds pour le secteur des nouvelles technologies. En parallèle, j'ai fondé un service de paiement en ligne sécurisé pour les entreprises (Payservices). A côté de mes activités professionnelles, je suis également enseignant (notamment à l'ESCP Paris) ainsi qu'à l'Université Paul Cézanne (Marseille), et romancier.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

D'abord mon maître de stage, qui m'a formé « à l'ancienne ». Et ensuite mon premier associé avec qui j'ai créé le cabinet Ulys. J'ai appris la valeur du partage et de la complémentarité.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Lorsque j'ai fait acquitter un dirigeant de groupe de casinos sur une question de principe en droit de l'internet, que j'avais développée presque 10 ans plus tôt dans mon premier article de fond (une maison de jeu peut être virtuelle).

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis un avocat particulièrement spécialisé en IT/IP avec une expertise en fusion-acquisition que j'ai acquise lors de mon récent passage en banque d'affaires. Je me consacre principalement à la transformation digitale de l'économie dans une série de domaines : banque/assurance (Fintech), e-santé, jeu-vidéo, Internet of things, big data, cybersécurité etc.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Les initiatives prises par la Commission européenne dans le cadre du programme « Digital Single Market », notamment en matière de portabilité des contenus numériques, de cybersécurité etc. Un plan très ambitieux qui suppose de vraies réformes juridiques de fond dans le droit du numérique.

Qui conseillez-vous ?

Des groupes médias, de divertissement, des établissement de paiement et de monnaie électroniques, des sociétés dans la Fintech, des groupes industriels confrontés à des projets informatiques et de transformation digitale.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

J'ai un double objectif. L'un est transversal : contribuer à ériger le cabinet en référence sur les projets de transformation digitale des ETI et grands comptes. L'autre est international : développer notre bureau belge et notre présence auprès des institutions européennes.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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