DAMITT 2020 : les nouvelles tendances du contrôle des concentrations

Le cabinet d’avocats international Dechert publie DAMITT (Dechert Antitrust Merger Investigation Timing Tracker), un rapport unique sur les tendances du contrôle des concentrations par les autorités antitrust à travers le monde. Cette édition 2020 se penche notamment sur les conséquences du COVID, l’arrivée au pouvoir de l’administration Biden, ou encore l’impact du Brexit. Il contient des indicateurs clés sur les délais et procédures pour comprendre la régulation des fusions-acquisitions par les différentes Autorités antitrust et analyse pour la première fois des données relatives à l’Autorité de la concurrence française.

DAMITT est un outil extrêmement complet et qui permet d’analyser, d’un point de vue pratique, l’activité en matière de contrôle des concentrations (évolution des notifications, durée réelle des procédures de phase I et phase II, tendances de moyen et long terme). Cet outil, lancé il y a maintenant plusieurs années aux Etats-Unis, a acquis une vraie notoriété outre-Atlantique. Les autorités américaines, FTC et DOJ, n’hésitent pas chaque année à le commenter et à s’y reporter pour fixer leurs objectifs en matière de délais, notamment. Dechert a décidé cette année, pour la première fois, d’étendre cette étude à certains Etats membres, dont la France.

Principaux enseignements
En France :

Ailleurs dans le monde :

« Cet énorme travail de compilation des données sur les décisions des Autorités nous permet aujourd’hui de fournir aux entreprises des indicateurs très précis et surtout très pratiques pour leurs opérations de fusion-acquisition. En analysant la durée réelle des procédures, les secteurs affectés et les grandes tendances sur le moyen et le long terme, nous leur offrons une visibilité accrue quant à l’impact que le contrôle des concentrations peut avoir sur leurs opérations, en matière de timing et de risques. DAMITT a largement fait la preuve de sa pertinence et de son utilité aux Etats-Unis, où il sert de référence tant aux agences gouvernementales qu’aux entreprises depuis des années, et nous sommes ravis de pouvoir aujourd’hui l’étendre au marché français » Laurence Bary, associée au sein du cabinet Dechert

« Je salue cette initiative originale de la part de Dechert. Je tiens à souligner toutefois qu’en ce qui concerne la répartition sectorielle des affaires, celle-ci reflète les opérations qui viennent à l’Autorité, et leur nature. Nous avons ainsi constaté que le développement du contrôle des concentrations en matière de santé est lié à la taille et la politique d’acquisition de quelques grands groupes de santé privés, plus qu’à une attention particulière de notre part à ce secteur. » déclare Etienne Chantrel, Rapport général adjoint, Chef du service des concentrations de l’Autorité de la concurrence.