Les conditions de vie des migrants de la "jungle de Calais" sont bien de nature à exposer les migrants vivant sur le site à des traitements inhumains ou dégradants.
Suite à l'apparition de squats, de campements et de bidonvilles après la fermeture du centre de Sangatte en 2002, les autorités publiques avaient créé un centre d'accueil et d'hébergement à la périphérie de la ville de Calais, dont la population d'exilés présente sur le site a connu un accroissement spectaculaire en quelques mois passant de 3.000 à environ 6.000 personnes du fait de l'arrivée de nouveaux exilés et du développement d'un phénomène de sédentarisation. Des associations ont saisi la justice administrative soutenant que les conditions actuelles d'hébergement, d'alimentation, d'accès à l'eau, d'assainissement et de sécurité, (...)