#MeToo : l'ancien ministre n'a pas été diffamé

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Quand bien même il contiendrait des erreurs, le récit fait par la victime présumée de son agression sexuelle, sept ans après les faits, ne peut être considéré comme diffamatoire dès lors qu'il repose sur une base factuelle suffisante, et ce dans le contexte du mouvement #MeToo encourageant la prise de parole des femmes.

Dans deux articles publiés sur internet les 18 et 19 octobre 2017, une jeune femme a relaté les faits d'agression sexuelle dont elle prétend avoir été victime de la part d'un ancien ministre, au cours d'une représentation d'art lyrique, alors qu'elle était âgée de vingt ans.L'intéressé a assigné l'autrice en diffamation sur le fondement de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. La cour d'appel de Paris a énoncé que, si les propos litigieux portaient atteinte à (...)

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