David Malamed, Associé, August & Debouzy

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

David Malamed, Associé, August & Debouzy Le Monde du Droit a interrogé David Malamed qui vient d'arriver en tant qu'associé au sein du cabinet August & Debouzy.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre August & Debouzy ?

Après vingt ans d’expérience, tant aux Etats-Unis qu’en France, je souhaitais intégrer une structure alliant trois valeurs qui me sont désormais indispensables professionnellement, à savoir, qualité de travail, démarches entrepreneuriales et rapports humains simples.

Ma venue chez August & Debouzy est aussi une rencontre avec ses associés et un défi à relever dans le développement du droit financier au sein du département Corporate.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après Sciences-Po, j’ai fait un LLM à la Columbia Law School et j’ai passé le barreau de New York. J’ai débuté ma carrière chez White & Case à NY en financement d’avions, puis intégré le cabinet Gide Noyrette Nouel à Paris où je me suis occupé du financement des opérations de rachat de créances décotées immobilières pour Goldman Sachs, avant de prendre la tête de Gide à New York.

A mon retour à Paris, toujours chez Gide, j’ai souhaité renforcer mon expérience en restructuring et LBO. J’ai doncintégré Weil Gotshal& Manges en qualité de co-head du département financier, avant de rejoindre August & Debouzy pour renforcer la pratique financière du cabinet en tant qu’associé du département Corporate.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Probablement Siamak Mostafavi, mon associé Tax chez Gide Noyrette Nouel,(qui est parti ensuite chez Allen Overy) et Frédéric Nouel avec lesquels j’ai sué sang et eau sur les dossiers Goldman Sachs.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Aussi paradoxal que ceci puisse paraître, les dossiers Goldman Sachs précités, malgré leur extrême complexité. Bien entendu, à trente-et-un ans avoir eu la chancede diriger le bureau de NY de Gide pendant neuf ans fût une expérience riche et inoubliable.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens de manière assez large en droit financier, avec une emphase particulière sur les financements LBO, les financements immobiliers et le restructuring.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’activité restructuring est telle en France, qu’il est difficile de donner un fait saillant particulier, mais je dirais probablement le premier lender led dans le dossier Saur l’année dernière, la restructuration avec sortie de sauvegarde de l’immeuble Rives Défense et le début de la complexe restructuration de la société opérationnelle Pages Jaunes.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille un large éventail de fonds de LBO et immobiliers, généralement basés à Londres pour des opérations sur le marché parisien, mais aussi des compagnies d’assurances, et des banques d’affaires, investisseurs ou non dans ces dossiers.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Ma venue chez A&D est liée à un accroissement significatif des besoins en financement, en raison de l’essor du département Corporate. Le financement dans ce cabinet est totalement intégré au département Corporate, ce qui nous permet de faire jouer les synergies entre pratiques de ce groupe, de manière assez naturelle.

C’est une structuration intelligente qui va nous permettre d’attaquer de front les marchés LBO, immobilier et restructuring en offrant une gamme complète de services aux clients.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier